Voyager en Asie du Sud Est est un rêve facilement réalisable. A l'encontre de nos stéréotypes sur cette région du monde, il  est facile de s'y déplacer, de s'y loger, de s'alimenter et d'y faire de nombreuses activités.

Pas besoin d'avoir un budget exorbitant. Pour un séjour de 7 mois (209 jours) qui nous a emmené de laThaïlande en Birmanie, puis au Cambodge, Laos, Vietnam, Malaisie, Singapour et Indonésie, nous nous étions fixé 40 000 € pour notre famille de 5.

Le budget a été respecté avec un atterissage aux alentours de 39 000 € tout compris.

Ce budget est à répartir en deux parties :

• une pour la préparation au voyage (équipement et vols A/R de France en Thaïlande) = 11 000 €
• une pour la vie sur place comprenant l'ensemble des dépenses (de l'hébergement aux transports en passant par l'alimentation, les achats, les souvenirs et les activités) = 28 000 €

Préparation au voyage = 2 199,40 € / personne

Le budget est assez élevé mais nous partions de zéro aucun matériel ni informatique, ni habillement, ni sac à dos. A cela nous comptons le vol A/R pour l'Asie du Sud-Est, mais aussi les frais d'assurance tour du monde, de santé et bancaire. La moitié du budget soit 5 000 € est du ressort de l'investissement puisque réutilisable pour nos prochains voyages.

Vie sur place pendant 209 jours = 27,03 €/jour/personne

                                ou 5 649 €/personne pour 7 mois

                                ou 807 € par personne par mois

Avec ce budget peu de surprise nous avons absolument tout compté pour être au plus près de la réalité : visites ; souvenirs ; achats de matériels et frais de santé sur place ; déplacements en avion, train, bus, taxi, tuk-tuk, location de voiture, bâteau ou voiture avec chauffeur ; hébergement à l'hôtel, guesthouse et homestay ; l'alimentation au restaurant, streetfood, à la maison ou grinotage ; visa et extension ; taxes gouvernementales et droits de visite... 

Les 3 gros postes de dépenses sont toujours l'hébergement, le transport et l'alimentation.

Les coûts sont sur la base de 3 adultes et 2 enfants, Constant ayant plus de 12 ans.

Nos dépenses ont été plus importantes : 

• en Birmanie, l'hébergement y est très cher même pour des guesthouses sans prétention.
• en Malaisie, Kuala Lumpur nous a fait revenir en fin de parcours pour y rester faire des achats et vivre paisiblement avant notre retour en France (plus calme que Bangkok)
• en Indonésie, nous y avons passé plus de 43 jours avec des déplacements en bateau et avion

Budget par pays :

Pour accéder au budget détaillé par nature et par pays cliquer ici : 

Télécharger « Blog Voyage 2014 - budget réalisé.xlsx »

Thaïlande du Nord : 16,91 €/jour/personne

La Thaïlande reste un des pays les moins chers avec le Cambodge et le Laos. Les activités sont à des prix abordables y compris pour visiter les tigres et les éléphants (attention à bien choisir ses visites) 

Birmanie : 34,54 €/jour/personne

L'hébergement est souvent à des prix excessifs comparé à la qualité des chambres et services. L'alimentation et les transports sont accessibles. Les bus de nuit sont de qualité. L'artisanat est à couper le souffle par sa beauté.

Thaïlande du Sud : 22,16 €/jour/personne

La streetfood thaïlandaise est toujours aussi succulente, les poissons grillés en bord de mer encore plus. L'hébergement est compétitif y compris sur les petites îles comme Koh Chang dans la baie de Ranong à l'abri du tourisme de masse. Une sortie de snorkeLling aux îles Surin est venue gonfler le budget. (240 € pour 5)

Cambodge : 10,89 €/jour/personne

Un budget très allégé représentant nos dépenses sur Siem reap, Angkor ainsi que Phnom Penh, ayant été hébergés par Enfants du Mékong pendant 22 jours pour une somme très modeste. Prévoir des prix x4 à x6 pour Siem Reap par rapport au reste                                           du Cambodge. Bien négocier les prix.

Laos : 20,81 €/jour/personne

Un pays facile à vivre et économique bien que l'alimentation y soit plus chère qu'en Thaïlande ou Vietnam. Notre visite au centre de conservation des éléphants (275 €) et une semaine de vacances dans un hôtel de très bon standing à Luang Prabang (900€) ont augmenté sensiblement notre budget.

Vietnam : 25,97 €/jour/personne

Ayant goûté avec joie et excès au transport par bus au Laos, nous avons choisi de rejoindre les montagnes du Ha Giang et Méo Vac à bord d'une voiture avec chauffeur pendant 6 jours hôtel compris pour la plupart (720€).  Les gargottes de   rues restent des valeurs sûres pour se restaurer ; les prix des hôtels peuvent être un peu élevés. La négociation est indispensable mais très rude avec les Vietnamiens. Les visas sont parmi les plus chers d'Asie du Sud-Est (300€ à Luang Prabang pour 5)

Malaisie : 38,49 €/jour/personne

Sachant que la Malaisie était moins avantageuse que les autres pays nous avons écourté notre séjour côté péninsule (Kuala Lumpur et Malacca) mais avons succombé pour le Sarawak, ses parcs nationaux et sa douceur de vivre : plus de 15 jours au sarawak. Enfin un retour de 3 jours pour fêter confortablement la fin de notre voyage à Kuala Lumpur.

Singapour : 84,06 €/jour/personne

Séjour court mais cher comme attendu. L'hébergement reste trés cher et les activités aussi  (Zoo, Marina Bay ...) En contre partie tout est de qualité à Singapour et c'est facile d'y vivre. Ville très agréable pour toute la famille.

Indonésie : 30,65 €/jour/personne

C'est le pays dans lequel nous avons séjourné le plus longuement 43 jours est fait le plus de déplacement (Voiture avec Chauffeur sur Java et Florès, Fastboat entre Bali et Nusa Lembongan, Avion entre Bali et Florès). C'est aussi le pays où nous avons effectué beaucoup d'activités : Visite de Borobodur et Prambanan, randonnée sur les volcans Bromo, Kawah Ijen, Kelimutu, 2 sorties snorkelling à Nusa Lembongan, une croisière de 3 jours dans l'archipel des îles de Komodo. Néanmmoins le budget reste très raisonnable pour des hébergement corrects mais parfois de confort inégal. 

 

 

La carte étudiants : les enfants et les jeunes paieront le tarif qui leur est réservé s'ils ont la carte étudiants. C'est parfois absurde mais bien réel et bien gênant aussi. A Borobudur, l'entrée est très chère, on ne peut pas bénéficier des tarifs jeunes sans la carte. Malgré l'intervention de notre chauffeur indonésien, rien à faire. Donc notre conseil est de se procurer des cartes scolaires ou étudiants. A votre imagination donc. Soit l'école vous fournit un certificat, ce qui peut être difficile si les enfants ne sont pas scolarisés du tout, soit vous vous fabriquez une carte vous même. Notre conseil est de se fabriquer une jolie carte, avec mention en anglais "student" et un numéro d'identifiant, un beau tampon et le nom de l'établissement et la photo de l'enfant.

« Fallait y penser ! » : (conseils pratiques – matériel)

Au fil du voyage, nous avons fait quelques constats, et quand c’était possible, comblé quelques manques. Voici une liste de « on aurait pu faire autrement », et de « ça vaut vraiment la peine ».

 

SANTE :

Les antibiotiques sont essentiels : au palmarès de la famille en six mois : une intoxication alimentaire, deux angines, deux otites, toutes finalement soignées avec des antibiotiques. De même pour un orgelet, trois jours de traitement simplement antiseptique ont été totalement inefficaces, donc on est passé au collyre antibiotique. Cela vaut donc la peine d’insister auprès du médecin traitant pour qu’il fasse une ordonnance de collyre antibio.

Il faut prévoir large, mais on peut racheter des antibiotiques à large spectre : à Bangkok : toutes les pharmacies vendent les antibiotiques type amoxicilline. Très bonne pharmacie : la Pharmacie de la gare à Phnom Penh. En Malaise et Singapour on trouve de tout sans aucun problème.

De façon générale, pour refaire ses stocks de médoc, il ne faut pas compter sur la Birmanie ou les campagnes Cambodgiennes. C’est plutôt nous qui avons donné nos réserves de paracétamol en cadeau de bienvenue !... Attention aux contrefaçons sur tous les médicaments en général. A ce sujet, on trouve parfois des marques françaises, donc ne pas hésiter, notamment sur le doliprane, le paracétamol est très sujet aux contrefaçons. Attention aussi, les formes pour enfants sont moins présentes, donc il faut prévoir un bon stock pour des enfants en bas âge (jusqu’à 20 kg).

 

Ce qu’on ne trouve pas facilement dans les pays que nous avons traversés :

- Le smecta qui permet d’éviter des médicaments trop forts pour les enfants. Prendre de belles provisions avant le départ.

- Les spasfons en lyoc, quand on a des petits bobos d’estomac.

- Le sérum physiologique pour les yeux et les petits rhumes. Impossible à trouver nulle part. Il fait très chaud, et les yeux sont souvent secs. En plus l’air conditionné donne des débuts de rhumes sans arrêt. Les gouttes qu’ils vendent coutent très cher et sont pleines d’additifs inutiles.

- L’acide borique en poudre, pour les petits pieds qui font un peu trop parler d’eux. Impossible à trouver également.

- Les sprays antiseptiques de tout format. Ils sont très rares à trouver.

 

Le palud : à l’épreuve, les anti paludéens n’ont pas été utiles (ni pris) en traitement préventif. Nous n’avons traversé aucune zone réellement à risque et nous n’étions pas dans une saison humide. Certains endroits peuvent être plus dangereux en période de mousson. Les vêtements et les répulsifs restent réellement meilleurs, plus confortables, et plus efficaces puisqu’on augmente les chances d’éviter aussi la dengue qui est bien plus dangeruse. Il ne faut pas hésiter à prévoir des vêtements amples et longs sur les jambes. Les asiatiques sont très pudiques, et nous avons été incités à faire de même très naturellement. Nous avons opté très vite pour des vêtements longs : pantalons, jupes ou robes longues légères.

Pour les répulsifs : le DEET est interdit par exemple en Malaisie. Ce qui en dit long sur nos visions occidentales. On trouve sur place (en thaîlande et Malaisie) des répulsifs à base de produits plus naturels (citronnelle), sans DEET qui sont efficaces, sans danger pour l’environnement, et moins toxiques pour nous. Nous avons tous eu des maux d’estomac en utilisant les répulsifs achetés en France, « insect écran » à base de DEET. Dès qu’on en a sur les mains, ça passe dans l’estomac, c’est infect. On conseillerait donc d’en acheter un minimum, mais de se laisser conseiller sur place pour acheter d'autres produits sur place. 

Les moustiquaires sont un très très bon copain de la nuit, non seulement contre les moustiques mais aussi contre les araignées, rampants, geckos et autres petits amis. Beaucoup d’hôtels en ont, mais quand on installe des enfants par terre, il faut un peu de matériel. Notre conseil est de prendre des moustiquaires 2 places. Les moustiquaires 1 place du vieux campeur sont faites pour une tente et non pour un lit. Elles sont un peu petites et étroites. Nous avons beaucoup tiré dessus, en vain, ça lache de tous les cotés.

Vaccin anti-rabbique : absolument nécessaire de le faire en France, et au plus proche du départ. J’ai été mordue par un singe dans la "délicieuse" monkey forest de Ubud à Bali (à éviter d’ailleurs). On apprend par la suite qu’il y a régulièrement des épidémies de rages canines sur l’île... de là à ce que les singes soient porteurs, on est en droit de s’inquiéter. Donc, bien se faire vacciner, cela vaut énormément la peine. Si on se fait mordre, même en ayant été vacciné, il ne faut pas hésiter à consulter et se payer les deux injections de « booster». C'est plus commode que l'injection de gama-globulines. Sanofi vend ses vaccins anti-rabbiques partout, ils valent 20 Euros en Indonésie. 

De façon générale, il faut faire très attention avec les chiens car ils ne sont pas très surveillés, et les maîtres ne vont pas aller vous dire qu'il y a des risques de rage! Nous n’avons pas été particulièrement prudents et avons laissé très souvent les enfants toucher les chiens. Mais il faut bien regarder les chiffres sur l’Asie, et bien prendre conscience qu’il y a énormément de chiens errants en Asie. En général ils sont horribles et on ne les approche pas, même les enfants. Mais il vaut mieux être prudent. Il y a sans doute bien plus de risques de se faire mordre que d’attraper le palud.

 

SOUVENIRS ET ACHATS :

La Birmanie recèle de petits trésors, très abordables. Les laques sont très belles et très intéressantes à Bagan. Après coup, nous aurions aimé avoir un budget plus large pour ces achats. En outre, on trouve des pierres (rubis). Le circuit est aux mains du gouvernement. Tous n’auront pas envie d’en acheter à cause de cela, mais ce sont de très belles pierres, à prix bien entendu, très intéressant. On peut faire ces achats à Rangoon.

Les soies sont magnifiques, les sarongs ne coutent rien, donc cela vaut vraiment la peine de se faire plaisir et de rapporter du tissu. Les soieries de Mandalay sont parmi les plus belles que nous ayons vues. Les coupes proposées sont superbes (acheter les bas et les hauts qui vont avec), d’influence indienne, mais plus faciles à porter qu’un sari indien car les hauts descendent jusqu’aux hanches. En plus les birmanes sont plus grandes que les vietnamiens ou les thaïes, et les coupes sont bien plus adaptées à nos morphologies qu’ailleurs.

Enfin, on s’est rendus compte que faire des achats en Birmanie est plaisant car les birmans ont un niveau de vie très bas et on ne regrette pas les achats ; les produits sont beaux, évidemment peu chers, et surtout, ce ne sont pas les produits qu’on retrouve sur tous les marchés d’asie.

Si on veut faire des achats de valeur, les birmans sont friands de parfums français. A plusieurs reprises ils nous ont demandé si on avait du parfum, nous n’en avions pas, et avons regretté car c’est une monnaie d’échange à deux ou trois fois la valeur du produit en France. Donc, des petites eaux de parfum pour de gros achats, et des échantillons pour de petits achats seront un troc très efficace.

Pour les chaussures : et en particulier les grands pieds, au-dessus du 43, il ne faut pas compter se rechausser, même avec des tongs au Vietnam. Très difficile aussi au Laos et en Birmanie. Donc le mieux est de faire ses réserves ailleurs ou de partir avec des increvables.

Petits cadeaux : nous avions un stock de jolies bricoles (rubans, petits jouets, dés, toupies) qui ont vite été éclusées et fort appréciées. Les enfants dans les pays traversés jouent assez peu avec des jouets, et les feutres, blocs de feuilles, petits personnages (playmobils, légos etc) sont très appréciés des petits, mais c’est lourd à emporter longtemps. Il faut donc refaire des stocks régulièrement. Les grands connaissent et adorent le UNO. Par exemple on fait une partie et on leur laisse le jeu...

Les enfants sont en général très forts en pliages et vous pilent facilement. Les filles, en Asie, sont très douées de leurs mains. Le mieux est d’apporter le papier (papier couleur, papiers épais) ou du matériel de dessin, collage etc, et de les admirer à l’œuvre.

D’autres idées qui nous sont venues après :

- chouchous pour les cheveux, petits cosmétiques, petits cadres en papier (type passe-partout), des écussons de France, des tours Eiffel…

- Faire développer les photos prises avec eux et leur donner, quand on a le temps est immensément apprécié. Un couple de français en voyage nous a confié une photo d’eux avec une femme girafe, et nous a chargé de la remettre à cette dernière. Autant dire que le message fut bon à porter, et nous avons pu partager sa joie à la vue de la photo. Cela change tout le sens d’une photo prise avec des habitants. Cela devient un souvenir partagé, et non plus un cliché volé. Nous n’avons pas eu le temps de faire imprimer des photos mais avons souvent envoyé les photos par mail.

 

MATERIEL DE CLASSE

Nous avons acheté, au vietnam, des ardoises et quelques craies, pour faire les leçons et explications comme sur le tableau. A la pratique, nous avions constaté que les enfants sont plus concentrés sur une ardoise que sur un bout de papier brouillon. En plus c’est ludique, les enfants se lancent des défis dessin dans la foulée. Pour nous ça a marché et nous a énormément aidé pour garder leur attention.

 

EN VRAC, d'autres idées de matériel qui nous a manqué :

- Des pinces grand format pour fermetures hermétiques. Ça se trouve sur place.

- ...

MATERIEL :

  

Sac à dos

housse anti pluie pour sac à dos

lampe électrique frontale : 3

lampe électrique : 1 torche

lampe porte clé énergie solaire : 1 par enfant

boussole porte clé

moustiquaires imprégnées (1 par enfant, 1 double parents)

4 bidons format embout américain pour pompe à eau

1 pompe katadyn

3 boites pastilles purificatrice micropur

sac couchage en soie : 1/personne

matériel scolaire : (voir scolarité) : cahiers, fichiers exercices, trousse de classe

guides de voyage lonely planet : 1 pour chaque pays.

Jeux (cartes, dames, osselets…)

sacansac extralarge pour transbordement : 2

sacansac médium zippés pour vêtements : 1 par personne

Sacansac zippé étanche : 2

serviette toilette : 1 par personne

ceinture porte feuille

porte monnaie/porte feuille : 2

pochette papier identité (ulster) : 1

trousse pharmacie

trousse de toilette : brosses à dent, dentifrice, savonnette, shampoing

sac linge sale : 1

sac filet ( pour douche - ultraléger - vieux campeur): 1

boîte étanche : 1

scotch + chaterton fort

ficelle

couteau pince leatherman

drisse fine en kevlar

fil à linge

Bassine à eau ultralégère

Sac à dos d'appoint ultraléger (30 grammes - vieux campeur)

ordinateurs tactile / portable : 2  (1,2 kg)

multiprise internationale

téléphone smartphone débloqué : 2

liseuse kobo : 1

briquet

nécessaire à couture (aiguille, fil, dé, épingle à nourrice…)

grosse aiguille à réparation

oreiller voyage : 2

pochette papiers étanche

anti moustique spray

anti moustique pour imprégnation tissu

anti moustique spirale + anti moustique plaquette

taie oreiller : 3 ultra légères

  

VETEMENTS :

sandales rando - tongs

vêtement de pluie

polaire

short/jupe/knicker /pantalon /short rando : 2 par personne

chaussettes basses : 3

chaussettes mi hautes rando : 2

T-shirt manche longue : 2

T-shirt manche courte : 2

pyjama - short mousse de nuit : 1 par personne

casquette ou chapeau imprégné produit moustique : 1/personne

cheich : 1 par personne

lunettes soleil

maillot de bain

paréo

 La trousse à pharmacie :   

 Anti douleurs : paracétamol 500mg comprimé - Ibuprofène 200mg et Ibuprofène 400mg

Anti-diarrhéiques :  Lopéramide (Imodium), Nifuroxazide 200mg, sels de réhydratation

 Anti-nauséeux : Dompéridone, Vogalène

 Pansements gastriques : Spasfon lyoc, Gaviscon, Smecta

 Un antibiotique à large spectre (otites, angines, Salmonelles) : Cefpodoxime (Orelox)

 Des crèmes : anti-inflammatoire (Niflugel), cortisone (Diprosone) , Crème anti brulure, crème anti-mycoses (Econazole)

 

Pour le palu :

Générique de la malarone chez Mylan (Atovaquone Progauanil) en curatif, et en préventif pour vietnam nord et Sulawesi.

Un kit antipalu pour expatriés généreusement offert par une source confidentielle... contenant 3 tests rapides biosynex et une boîte de Coartem (Novartis)

Pour les oreilles: Polydexa

 Anti allergiques : Aerius, Avamys, Ventoline 100 µgr/dose, Airomir 100 µgr/dose (format + pratique)

 Collyres : Vitabact 0,05% / Bacicoline à la bacitracine

 Arnica en granules et Arnigel

 Produits anti moustiques : Icaridine 25%  - Apaisyl zone tropicales + Produits pour imprégner les vêtements.

 Pansements : Steristrip, Bandages (bande, Bande strapping, Filet élastique), compresses stériles gaze hydrophile, Sparadrap. Sérum physiologique, antiseptiques (Bétadine en dosettes,  Hexomédine)

 Pour les bestioles : Pompe à  venin, Tir tique

 Solaires traditionnels + format stick solaire pratique

 et les classiques : Thermométre, Pince à épiler, Coupe ongle, Ciseaux

 

Traitement de l’eau  : pastilles micropure forte

 

Poids total trousse pharma + trousse toilette : 3 kg

 

A la question : "vous faites comment pour le palud " ? je répondais jusqu'à la semaine dernière :

"on évitera de se frotter aux stique-mous". Fastoche....

Depuis que le médecin de l'ISBA m'a emmenée voir le site "Fit for Travel" j'ai quelque peu changé d'avis, car en fait, si on veut aller en Asie sans les stique-mous, et bien il faut aller à Bali-Gros du Roi, et ne pas quitter les zones d'hotels. Dans ce cas pas de souci.

Ce site répertorie les zones impaludées : tous les endroits intéressants, puisqu'en fait le moustique à palud n'aime pas les touristes.

Quelle est alors la solution : là encore, le médecin de l'ISBA, qui a le sens de l'aventure, nous conseille de sortir en "Scaphandre" si on veut aller en Indonésie, remonter le Mékong, marcher dans le nord Vietnam, se perdre autour d'Angkor ...

Sachant que les traitements préventifs ne peuvent pas se prendre sur une période supérieure à trois mois et qu'ils sont hors de prix, et qu'il sont insupportables, il n'y a qu'une solution en effet :

- Il sera nécessaire de partir avec une prescription de Malarone, à titre préventif et/ou curatif. C'est à dire que forts de cette prescription, nous pourrons soit en prendre avant de nous rendre dans la zone en question, si on nous confirme qu'elle est dangereuse, soit nous en administrer si les fièvres sont douteuses. Dans ces pays, il faut comprendre qu'une fièvre est douteuse dès que c'est une fièvre tout court.

- les protections vestimentaires sont absoluments nécessaires, et pour cela, nous avons rassemblé moustiquaires, produits répulsifs pour imprégner les vêtements, vêtements à manches longues, chaussettes montantes. Vu qu'ils piquent la nuit, interdiction de dormir torse-nu. Et si on veut faire pipi la nuit me demande Léopoldine? ... ah ben oui, ça je sais pas! on se garde la réponse pour là-bas.

- les sprays anti-moustiques à palud. Il en existe au vieux campeur. (s'il a réussi à veillir ce vieux campeur c'est qu'il a survécu à tout ça! costaud ce vieux campeur...)

Denière info sur la malarone : le générique de la malarone est sorti chez Mylan début décembre. Elle est distribuée et arrivée en pharmacie ce we (7 décembre). Nous l'avons trouvée à 11,90€. Pour ceux qui ont besoin, on vous dira où.  Nous avons aussi entendu parler du COATREM, anti paludéen distribué par Novartis, beaucoup moins cher car autour de 6€, apparemment très bien toléré, mais renseignement pris, il semble qu'il ne soit pas distribué en pharmacie.  Je ne l'ai trouvé que dans les kits malaria fournis aux expatriés et professionnels voyageant à l'étranger (tests rapides de chez biosynex et traitement curatif).

 

 

 

 

 

 

 

 

Il ne manquait plus qu'eux et après un questionnement intense nous les avons enfin trouvés : ce sont nos sacs de voyage : valise, pas valise ? sac à dos ou sac à dos valise ? avec ou sans roulette ?

Finalement nous avons opté pour un mixte sac à dos/valise, l'un avec roulettes, et l'autre sans roulette intégrant pour chacun un sac à dos journée zippable. (pratique nous n'aurons pas à faire la tortue en permamence).

Pour la maman, nous avons choisi un sac à dos valise de chez Caribee modèle Mallorca de 70 + 10 litres en privilégiant confort et légèreté (2,8 kg à vide).

Pour le papa, c'est tout compte fait un sac à dos valise avec roulette de chez Osprey modèle Meridian qui l'a emporté 75 + 15 litres (3,8 kg + 0,6 kg à vide un poids non négligeable mais qui reste dans l'acceptable). Avantages : ce type de sac a fait ses preuves, est garanti à vie et est conçu avec une vraie platine intégrant les roues crantées et pouvant  supporter du poids. De plus il propose un vrai système de dos réglable pour un meilleur confort de portage. (ce qui évite d'avoir les roues dans les reins !).

Pour faire nos choix en magasin, nous sommes venus avec un sac type (12 kg pour les adultes et 4-5 kg pour les enfants) afin de mieux se rendre compte de l'encombrement et du poids total...enfin çà c'était pour les sac des enfants. Pour nous, nous avons oublié notre baluchon à la maison...les aventures de Jean Paul BERNARD commencent et nous vous présenterons prochainement ce personnage qui s'invite fortuitement dans notre voyage.

 

 

 

 
Adultes et enfants : outre le DTP à vérifier 

• Hépatite A (1 injection, 1 rappel),
• Hépatite B (3 injections),  
• typhoïde (1 injection)  
• rage (3 injections)
• encéphalite japonaise (2 injections)

Et un petit dernier spécial enfants : la méningite (le complet « Menveo » ) qui protège contre la majorité des méningocoques, et contre le W135 , qui paraît-il est présent dans les collectivités avec des jeunes enfants).

  

Il est recommandé d’échelonner les vaccins sur 6 mois à l’avance, au minimum sur 4 mois. Nous avons commencé en mai.

Nous aurons ainsi chacun, pas moins de 10 piqûres. (Sacrément percé le canoé…).

Petit trou aussi dans le budget puisque l’encéphalite japonaise coute 120€ la piqûre. Cela semble un peu luxueux, mais cela nous évite quelques inquiétudes.

La rage aussi est fortement recommandée, sauf à se déplacer en permanence à moins d’une journée d’un centre antirabique. Avec notre Léopoldine qui souhaite qu’on aille soigner des petits singes abandonnés dans les refuges de Thaïlande ou d’ailleurs… et vu l’habitude des enfants à approcher tout ce qui a quatre pattes, des poils, des yeux tendres, forcément malheureux et abandonnés , et mignons et tout… nous avons décidé sans hésitation d’ajouter la rage à notre bouclier anti- maladies. Puisqu’on nous le propose, acceptons cette chance.

 En sortant de l’ISBA, j’ai trouvé que décidément, nos petites bestioles européennes sont bien inoffensives.  

 Toutefois, dans notre guerre virale, il nous restera encore des raisons de nous battre contre les moustiques porteurs de dengue, palud,  et chikungunnya. Nous avons fait le choix de ne pas prendre de traitement anti paludéen, mais d’éviter les zones infestées.

Les centres ISBA, (anciennement institut Pasteur), donnent des conseils précieux sur les comportements , précautions, et réflexes de santé. Pour les informations locales, il faut télécharger les fiches du CIMED par pays. Elles contiennent tous les nr de tel des médecins parlant anglais, ou couramment consultés par les expatriés, ainsi que les urgences, centres de consultation, et hôpitaux.

 

 

S'il est assez simple de connaître et de poser des congés sabbatiques, le plus dur est d'oser le faire.

A mon sens, il est inutile d'espérer que le congé tombe à un moment approprié, ce n'est pas indolore, et il y a toujours une raison de repousser, de décaler, et on finit par se contorsionner sans trouver de solution. Un congé et un voyage de 7 mois se prévoient longtemps à l'avance (dans notre cas, 2 ans) donc il n'y a pas de moment meilleur que d'autre. C'est comme une congé mat non?

Le délai de réponse de l'employeur est d'un mois, sans réponse au delà l'accord est réputé acquis. Le congé peut être repoussé de trois mois par l'employeur. Mais nous avons choisi tous les deux d'en parler ouvertement à nos employeurs respectifs dès cet été, soit près de six mois à l'avance, en expliquant bien les motivations avant de poser la demande formelle. Sentir l'état d'esprit mutuel, présenter sa demande sans l'imposer par principe en guise d'introduction ont été des éléments importants pour la confiance mutuelle. Nos employeurs se sont montrés incroyablement ouverts. Dans mon cas, travaillant dans un groupe (bioMérieux) particulièrement engagé en faveur du développement, l'accord a été immédiat, et leur soutien entier pour le temps que nous allons consacrer à Enfants du Mékong (voir rubrique Enfants du Mékong).

Détail pratique de taille : nous sommes aussi particulièrement gâtés grâce à un compte épargne temps chargé à bloc : en ayant épargné tout ce qui était épargnable depuis deux ans, j'obtiens un maintien de salaire pendant toute la durée de mon absence, une aubaine pour les impôts, emprunts, mutuelle, allocs etc... A tous ceux qui rêvent de partir, ce système d'épargne est un sésame en or à savoir utiliser ! 

L'organisation de nos absences sera forcément un inconvénient pour nos chers collègues, et le retour comportera nécessairement un temps de réadaptation, mais partir dans un contexte professionnel serein est une chance immense étant donné la situation en France en ce moment...  Donc un grand merci à tous ceux grâce à qui cette pause est possible, équipes, collègues, (et à charge de revanche un jour, à condition que vous alliez dans d'autres coins du monde poursuivre l'aventure ...)

 

Inutile de dire que nous jouons à chasse kilos. C'est devenu une vraie obsession. A chaque conseil ou suggestion, nous lançons notre sempiternel " et ça pèse combien"? Dernier en date : la résitance électrique pour chauffer l'eau. Paraît que c'est pas lourd. on va y réfléchir.

Aujourd'hui, nous avons déjà rassemblé:

- sacs à dos des enfants : modèle DEUTER fox 30 litres, spécial enfants, à dos réglable . Poids à vide 1,2 kg. Essayé avec les affaires dans le magasin directement, avec les enfants. Il fallait absolument qu'ils sortent en étant copain avec leur sac. Cette première étape a été franchie avec succès. Nous en avons pris deux, pour Léopoldine et Ambroise. Il existe aussi un autre modèle spécial enfants à dos réglable chez Décathlon. Apparemment très bien aussi. 

Constant aura un sac adulte 40 litres qui lui plait beaucoup.

- LE couteau multi-fonction Leatherman. Une affaire d'hommes, mais il paraît qu'il y a des ciseaux, un couteau, une lime à ongles, etc... Si Etienne repasse par là, il vous en dira plus.

- les sacs à viande en soie (vieux campeur)

- un filtre à eau : pompe filtrante au carbone, et 4 bidons de 75cl embouts au format américain. Ceci nous servira pour avoir de l'eau la nuit et le matin, et si possible limiter la consommation de bouteilles plastique.

- les sandales de marche (la seule vraie chaussure, à soigner) : Salomon à semelle Contragrip, réglables sur le talon. Modèles homme pour Constant et Etienne, et femme pour Charlotte. Expérimentée en direct au bord du torrent, par 25 degrés, petite brise, mi-ombre mi-soleil...et sans les sansues...  forcément pour l'instant pas d'ampoule, ras... on y croit donc. Pour Ambroise et Léopoldine, la KEEN a eu notre préférence, pris une taille au dessus de leur taille actuelle. Entre 250 et 300 grammes. Pour la seconde paire, on finira les tongs et sandales légères de l'été puis réassort sur place.

- pour les tenues : deux tenues (une longue, une courte) , une polaire, un vetement de pluie, deux paires de chaussettes et sous vêtements, un maillot bain, 1 serviette, chapeau, lunettes.

- des pochettes anti-vol secrètes (Vieux Campeur)

- un oreiller ergonomique extra léger à mémoire des formes, pour le bus et les nuits spartiates (vieux campeur).

Reste à trouver : nos sacs adultes et les petits sacs à dos de journée