• Malaisie

    et aussi :

    Visite à l'ambassade de France, par Léopoldine

    Destination Malacca, par Ambroise

    les orangs-outangs de Bornéo, par Ambroise

    l'île des tortues, par Léopoldine

    l'incendie de Kuching, par Ambroise

  • En ce moment, les Dayaks du Sarawak célèbre la fête de Gawai, une fête familiale presque aussi importante que Noël. Les famille ses rassemblent dans leur "longhouse", venant de très loin s'il le faut. Pendant trois jours, ils ouvrent leurs portes, offrant repas, vin de riz, spectacles, chansons aux visiteurs et aux étrangers.

    Nous sommes allés à leur rencontre, craignant un peu  de tomber dans des démonstrations pour touristes. Et bien s'il y a un peu cela dans certaines longhouses, cela garde un caractère très accueillant. Les étrangers et les touristes qui vont là bas doivent accepter d'y aller pour discuter, pour rencontrer les hôtes qui vous invitent à manger, à danser et à entrer dans la longhouse.

    Ces minorités sont très intégrées et font vivre leur tradition avec beaucoup de bonheur. S'ils ont changé de mode de vie, pour les Dayaks la longhouse reste un référentiel très fort pour l'unité de la famille, les anciens veillent à ce que les jeunes portent le costume traditionnel pour les célébrations et apprennent la danse. Ils prennent ce rôle avec beaucoup de sérieux et de joie.

    la grande fête de Gawai

    la grande fête de Gawai

    la grande fête de Gawai

    la grande fête de Gawai

    la grande fête de Gawai

    la grande fête de Gawai

    la grande fête de Gawai

    la grande fête de Gawai

    la grande fête de Gawai

    la grande fête de Gawai

    la grande fête de Gawai

    la grande fête de Gawai

    la grande fête de Gawai

    la grande fête de Gawai

    la grande fête de Gawai

    la grande fête de Gawai

    la grande fête de Gawai

    Nous avons rencontré une famille "Bidahyu", une minorité dayak de l'ouest de l'île. Cette famille est très accueillante et nous avons bien discuté. Arzhealza est jeune médecin. Elle parle français et nous raconte avec joie son amour des macarons de chez Ladurée. Elle est contente de nous parler un peu français. Sa mère vit entre Dubai et Miri, une autre ville du Sarawak. Sa tante vit à Kuching et son oncle à Kuala Lumpur, sa cousine revient de quatre années d'études en Nouvelle-Zélande. Ils sont trente de la famille à être rassemblés dans la longhouse pour les trois jours de Gawai. Les étrangers et les malaisiens qui passent devant chez eux s'arrêtent en souhaitant un "happy Gawai" et en partageant une assiette ou un verre de vin.

    la grande fête de Gawai

    la grande fête de Gawai

    la grande fête de Gawai

    la grande fête de Gawai

    la grande fête de Gawai

    la grande fête de Gawai

    regardez bien, il y a une piastre française dans la ceinture!

     

    Nous en profitons pour poser quelques questions, notamment sur la terrible mise à mort traditionnelle du cochon à l'aide d'un pieu en bambou. "C'est l'esprit de Gawai !" , répondent-ils ! Heureusement qu'ils ont quand même abandonné l'esprit des têtes coupées....

    la grande fête de Gawai

    Ils nous expliquent quelle est cette origine des longhouse : certaines familles peuvent avoir choisi de s'installer dans une maison longue, ou de la fabriquer petit à petit pour habiter proches les uns des autres. C'est donc par souci de solidarité qu'ils habitent côte à côte dans des appartements mitoyens. A l'origine une longhouse est donc habitée par des membres d'une même famille. La longhouse peut s'agrandir indéfiniment si d'autres membres de la famille souhaitent s'y installer. Chez les Bidahyu, il y a parfois 16 portes! Ces derniers n'hésitent pas à construire des passerelles sur les cotés, construisant à la fin un véritable dédale de maisons sur pilotis.

    Quant à la musique entêtante que jouent les femmes sur les gongs, c'est la musique rituelle jouée pour les hommes qui rentrent de la chasse les bras chargés de bonnes choses à manger au bout des piques, et si possible d'une tête (avec laquelle ils pourront prétendre demander la main de leur dulcinée...)

     

    la grande fête de Gawai

    la grande fête de Gawai

    la grande fête de Gawai

    la grande fête de Gawai

    la grande fête de Gawai

    et les têtes !

     

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  • Nous sommes à Bornéo et avons décidé d'y poser nos valises deux semaines. Pas mal de travail encore pour les enfants, une envie de nature, et surtout une grosse envie de se poser.

    Quelques bonnes rencontres et quelques conseils, et des vols air asia à prix imbattable, et nous changeons nos plans de départ qui étaient d'aller vite en Indonésie. Pour l'instant, simplicité, facilité et nature ont eu la primeur... et bonne pioche !

    Kuching est une grande ville de province, il y a 600 000 habitants. La population est mélangée : chinois, malais, et indiens, comme ailleurs dans la péninsule malaise, mais en plus il y a les Dayaks, les habitants d'origine de Bornéo (des populations venant principalement du Kalimantan voisin, mais dans la jungle, une frontière c'était un peu abstrait...). Les dayaks sont composés de plusieurs populations, dont la majorité sont les Ibans, vous savez, ces coupeurs de tête qui font la fête, boivent et dansent dans des longhouses, les maisons communautaires. (pardonnez le raccourci, mais ils sont très fiers et très attachés à leurs fêtes).

    Ici la jungle est très protégée, de nombreux parc naturels permettent de marcher, de faire du bateau, d'observer des animaux dans la mangrove ou sur le littoral. Les tortues sont protégées dans des petites iles au nord, les fleurs, singes, crocodiles, dauphins de l'irrawady, serpents, et autres oiseaux (toucans...) peuplent forêts et rivières. Se promener avec un guide permet de les voir. Pour les singes, le bruit qu'ils font les trahit à chaque fois, pas besoin de guide!

    Il est très facile de parcourir la région. Le pays est aussi moderne que dans la péninsule, les transports sont fiables et les prix sont raisonnables.

    Coté gastronomie, c'est aussi 10 sur 10. Il y en a pour tous les prix et tous les goûts. Les chinois confectionnent des biscuits, nougatines et autres douceurs destinées à l'exportation. On croise des restaurants indiens, philippins, musulmans, libanais, chinois... et on se régale.

    En fait, en malaisie, la vie de voyageur est hyper simple. On peut facilement accéder à de belles excursions en tour organisé ou s'organiser par soi même. Les locations de voiture sont raisonnables aussi.

    Tout le monde parle anglais : en traînant dans une libraire, nous sommes restés rêveurs devant les méthodes d'anglais des petits enfants du primaire : géographie, sciences, maths et musique sont enseignées en anglais directement).  On peut faire de bons achats à Kuching, ce sera sans doute moins cher qu'à Singapour. On en profite pour se rhabiller, car en arrivant à Kuala Lumpur, on a pris conscience de l'état de délabrement de nos vêtements et vieilles tongs déformées.

    Coté mer, attention, il faut bien savoir qu'on vient au Sarawak pour la jungle ; il ne faut pas s'attendre à voir des fonds comme dans certaines iles de l'ouest ou comme à Sabbah. Les nombreuses rivières rendent l'eau trouble. Mais la récompense est de taille : se baigner sur des plages désertes, léchées par une épaisse forêt pluviale, au pied des montagnes dans la brume, le tout au son assourdissant des cigales et des oiseaux laisse de très fortes impressions....

    Pour profiter de la forêt, nous avons passé trois nuits dans des cottages qui se trouvent sur la presqu'île de Santubong. Trois nuits et trois jours pour se promener, faire un parcours de canopée avec les singes autour de nous, connaître une fois la pluie diluvienne sur les arbres et les feuilles géantes de la forêt. Les petits écureuils sont nombreux et passent derrière nous après le petit déjeuner. Serpents, gros insectes, et tortues d'eau douce sont bien présents, il faut savoir les voir.  

    Voici quelques photos de nos découvertes.

    La Malaisie vue de Bornéo

    le mont Santubong le matin, le long de la rivière du même nom

    La Malaisie vue de Bornéo

    départ pour l'ile Satang.. on met le bateau à l'eau

     

    La Malaisie vue de Bornéo

    La Malaisie vue de Bornéo

     

     

    La Malaisie vue de Bornéo

    La Malaisie vue de Bornéo

    La Malaisie vue de Bornéo

     

    La Malaisie vue de Bornéo

    La Malaisie vue de Bornéo

    La Malaisie vue de Bornéo

    La Malaisie vue de Bornéo

     

    La Malaisie vue de Bornéo

    La Malaisie vue de Bornéo

    La Malaisie vue de Bornéo

    La Malaisie vue de Bornéo

    La Malaisie vue de Bornéo

    et une incroyable tortue d'eau douce parfaitement adaptée à son environnement : plate et orangée comme les feuilles qui tapissent le fond de ce petit lac !... un peu dure à photographier...

    La Malaisie vue de Bornéo

    La Malaisie vue de Bornéo

    La Malaisie vue de Bornéo

     

    La Malaisie vue de Bornéo

     

     

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    3 commentaires
  • le voyage de Magellan

    et un super site en prime pour vos futures anglophones progénitures

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  • Nous sommes arrivés hier soir à Kuala Lumpur. A notre plus grand étonnement, en allant vers l'ouest, nous avons perdu une heure, comme si on allait à l'est... des bizarreries asiatiques dans les fuseaux horaires... Bref, encore un coup porté à notre cartésianisme européen... on laisse tomber.

    Alors que nous avons déjà parcouru pas mal de villes et d'endroits exotiques, j'avoue que la ville est assez extraordinaire. Le mélange des peuples et des religions, et l'extrême modernité donnent une impression très forte, exaltante. C'est futuriste, aéré, dynamique, et assez facile à découvrir.

    Nous sommes dans Chinatown. Dans ce quartier, chinois, malais musulmans et hindous semblent y vivre de manière équilibrée, avec des différences moins marquées paraît-il, qu'ailleurs à KL et en Malaisie. La vue de femmes hindous d'origine indienne, portant des sari colorés nous charme. Léopoldine veut maintenant aller en Inde quand elle sera grande!!

    Première journée forte en sensations, on est émerveillés devant les tours illuminées à la nuit tombante et l'activité de la ville ; nous avons reçu une pluie tropicale de fin de journée, chaude, et lourde comme on n'avait rarement vu. En plus de ça nous retrouvons une température agréable pour déambuler puisqu'il fait seulement 32 degrés, quel bonheur !

    Et top du top, tout le monde parle anglais et vraiment, ça met de la douceur dans la communication (que nous avons connue un peu anguleuse avec les vietnamiens...)

    Premières images de Kuala Lumpur

     

    Premières images de Kuala Lumpur

    Premières images de Kuala Lumpur

    Premières images de Kuala Lumpur

     

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