• Quelques photos de notre dernier séjour, au pays des fleurs, et des pêcheurs.

    Le village de pêcheurs à l'est de Maumere, qui sera notre point le plus à l'est.

    Ces pêcheurs ramassent le sel et le vendent 300 000 rupiahs soit 20 Euros environ le sac de 50 kilos. C'est plutôt rentable. L'opération consiste à chauffer le sel deux jours durant, et à le faire sécher ensuite au soleil. Le feu d'enfer est entretenu à coup de noix de coco.

    au pays de la mer et du soleil

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     hommage à l'île des pêcheurs...

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    ...et hommage à "l'île aux Fleurs"...

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  • Croisière "dragon-snorkelling", au pays des merveilles!

    la croisière à Komodo

    jour 1 : départ de Labuan Bajo, vers 12h, tranquille, "plan-plan" comme on dit en indonésien

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    on longe la côte pendant une grande heure, vers le sud. Il y a quelques villages de pêcheurs sur la côte, mais dans l'ensemble, c'est assez désert.

    la croisière à Komodo

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    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    arrivée à Rinca, dans le pays national de Komodo, pour venir trembler devant le dragon. Les enfants nous racontent tout ce qu'ils savent déjà, grâce à leur "Youpi" sur les dragons de komodo.

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

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    il est facile de voir les varans à Rinca car ils sont attirés par le camps des rangers.

    la croisière à Komodo

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    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

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    celui-ci est bien embusqué au bord du sentier. C'est un mâle.

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    Le dragon de komodo est une petite bête très sympathique, et un parent aux méthodes radicales. Le mâle mange les œufs, et la femelle ses petits lorsqu'ils ont éclos. Les petits doivent alors se réfugier dans les arbres pour échapper aux dents pointues de leur affectueuse maman. Les femelles se battent pour les nids, et pendant la période des amours, les mâles se battent pour les femelles.

    Pour chasser, les dragons de komodo (les vrais, les plus gros, sont à Komodo uniquement) sont capables de déchiqueter leur proie car ils sont très gros et ont des mâchoires puissantes. Les dragons de Rinca, plus petits, se contentent de mordre. Leur salive contenant plein de bactéries (près de 60 bactéries), elle condamne le gibier à une mort lente, par infection généralisée, deux à trois semaines plus tard. Pour se soulager de l'infection qui gagne, les bœufs et proies se baignent dans les mares et autres marigots, ce qui accélère la fin, et meurent rapidement.

    Alors, les varans peuvent manger leur proie. Seul moment où ils deviennent sociables, puisqu'ils partagent le festin entre eux. L'estomac vide, ils seront de nouveau dangereux entre congénères.

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    l'île est sauvage, il y a un village seulement, tout au sud. Elle est peuplée de cerfs, buffles d'eau, et de singes, et d'autres petites bêtes.

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    Ce ficus géant a littéralement étouffé un palmier qui se décompose au milieu du tronc.

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

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    quelques reliefs des festins entre varans

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

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    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

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    Le premier soir, on s'est arrêté au bord d'une mangrove pour admirer le vol des roussettes. Le soir, ces chauve-souris géantes partent se nourrir de fruits dans la forêt de Florès. Elles parcourent bien 15 km au dessus de l'eau, pour atteindre leur but. Elles sont des milliers à se mettre en route au soleil couchant. Ce sont alors des milliers de petites ailes qui battent l'air, (petites mais larges d'au moins 50 à 60 centimètres d'envergure). ça grouille, dans un silence de coton, c'est très impressionnant et très émouvant. Quand on redescend les yeux, elles sont parties, et on se retrouve sur son bateau, au milieu de la mer et de la nuit noire. Il faut alors repartir pour une petite heure de navigation dans le noir, à la lumière naturelle, pour aller mouiller à l'abri pour la nuit.

    la croisière à Komodo

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    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    jour 2 :

    en route vers Komodo pour une journée de snorkelling. Pas de marche aujourd'hui, uniquement l'élément eau. Réveil hyper matinal car nous avons une longue traversée.

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    petite pose, en bateau, on bricole avec l'appareil photo...

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    On revoit le plan avec notre fier équipage, qui avait prévu un peu large et proposait de nous emmener tout au nord de Komodo, à trois heures de bateau. Comme nous sommes déjà bien fatigués par la courte nuit, on revoit le programme, pour décider de faire un seul site, celui de Pink Beach, puis une visite du village de Komodo. On ne sera pas déçu car la plage est un petit bijou. On y reste plusieurs heures. Tuba, palmes, et barbotage, afin de bien nous remplir de ces merveilles.

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    le village de Komodo.

    Ce village de pêcheurs n'est pas touristique, c'est à dire que les visiteurs sont entièrement escortés, on ne peut pas sortir du chemin, et on vous dévisage tout le chemin durant. Ce n'est pas une petite balade incognito, au bord de la jetée en mangeant sa glace. Nous ne sommes pas très à l'aise. Heureusement que nous avons les gars du bateau avec nous.

    Les enfants du village nous accueillent, et nous accompagnent au retour aussi . Entre temps, nous admirons leur adresse à la fronde, combat de rue entre factions ennemies, installées de chaque coté de barricades de barques en bois et de filets de pêche. Les plus petits qui pleurent toujours avant les grands... et les grandes qui portent les bébés.

    C'est une expérience particulière, au milieu de la vie de ces pêcheurs, loin, très loin du monde moderne. On touche du doigt la simplicité absolue. Le travail, la mer, et la pêche, et encore la mer. Mais après tout, c'est aussi ça, le monde d'aujourd'hui ! On ne voit pas ce qui viendrait changer le cours de cette ancestralité.

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    puis partie de pêche en fin de journée avec les fils achetés au village de komodo. Ceci n'est que le premier, les enfants ont pu pêcher 18 poissons.

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    deuxième nuit, et deuxième matin.

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    Nous nous rendons à Manta Point afin de voir si les raies manta sont là. Mais la mer est très agitée, les raies ne sont pas au rendez-vous. Nous repartons donc vers une petite plage pour un dernier saut de snorkelling.

    la croisière à Komodo

    la croisière à Komodo

    Le dernier snorkelling sonne la fin de l'oreille d'Etienne qui a plongé avec trop d'ardeur pour attraper un coquillage. Depuis, elle siffle quand il se mouche... et on entend la mer dans son oreille.

    la croisière à Komodo

    Au retour, nous passons dans les petites îles qui ferment la baie de Labuan Bajo. Elles sont habitées par des villages de pêcheurs Bugis. On y voit aussi quelques bungalows. A part cela, c'est sauvage, la côte, le sable, la lande...

    la croisière à Komodo

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    Fin de l'aventure. Nous en avons pris plein les yeux. Un bain de lumière et de couleurs. Il faut qu'on en emporte en réserve.

     

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  • La Transflorès, c'est la traversée de l'île de Florès, sur la principale route, la seule qui la traverse d'est en ouest. C'est un peu quatre virages à la minute, soit du 20 km heure, maximum. Une fois qu'on a compris, on lève les yeux, et là c'est cinq jours de paysages de forêt vierge, de rizières, de volcans, de petites églises blanches sur les collines, de palmiers géants, de paysans qui marchent sur les routes avec le coupe-coupe à la main.

     

    l'aventure Transflorès

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    la baie de Labuan Bajo

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    jour 1 : de Labuan Bajo à Ruteng

     

    La transflorès nous a amené à Ruteng, dans le pays manggarai, puis à Bajawa en pays Ngada, Moni qui est le point de départ de la montée au volcan kelimutu, et enfin Maumere. Les peuples Manggarai et Ngada sont proches. Ce sont des populations très anciennes qui ont été rabattues vers l'intérieur des terres avec les invasions macassaries, portugaises puis hollandaises. Ils sont encore animistes bien que catholiques, et vivent dans les maisons en bambou et toit de chaume. Ils pratiquent aujourd'hui encore de nombreux sacrifices et exposent les têtes et cornes de buffles devant les portes. C'est dans cette région qu'a vécu l'homme de Florès", une ramification (à priori les théories se rejoignent) d'homo erectus. Autant dire que ça date!!

      

    jour 2 : de Ruteng à Bajawa

    l'aventure Transflorès

    l'aventure Transflorès

    vues du volcan Gunung Inerie

    l'aventure Transflorès

     

     

    l'aventure Transflorès

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    jour 3 : aux alentours de Bajawa. Encore le volcan, qui cette fois, a montré son nez.

    l'aventure Transflorès

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    La région de Bajawa est sublime, on y voit pendant des dizaines de kilomètres, la silhouette pointue du Gunung Inerie.  Au départ de Bajawa nous avons pu faire une marche sur le wawo wuda. On se balade dans les plantations de café jusqu'aux cratères. L'un deux contient deux lacs jaunes, laissés par l'éruption de 2001. C'est très impressionnant. La marche est très facile, et vraiment agréable avec des enfants. Le registre d'entrée mentionne que nous étions, au moins, les vingtièmes visiteurs depuis janvier 2014... Vous ne croiserez pas beaucoup d'énergumènes avec appareil photo, « barres revigorantes», et microfibre!

     

    l'aventure Transflorès

     

     

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    l'aventure Transflorès

     

    l'aventure Transflorès

    le wawo wuda est un volcan qui a explosé en 2001, créant deux lacs oranges dans le cratère. Il y a encore plein de fumeroles, et des arbres calcinés autour. On ne peut pas y descendre. C'est très impressionnant.

     

     

    l'aventure Transflorès

     

    La nuit que nous avons passée chez l'habitant, dans le village traditionnel de Gurusina, en pays Ngada a été pittoresque, dure, et l'ambiance était impressionnante. Les villages sont des huttes en bambou et toit de chaume autour d’une place en terre battue où se trouvent les mégalithes pour les sacrifices et les maisons des âmes des anciens... Les maisons sont strictement organisées en trois espaces : là où dorment les adultes et les petits, là où on prie, et la dernière pièce est réservée aux grands enfants. Dehors, sur la terrasse, c'est l'espace public : on mange, on reçoit les étrangers. Nous avons dormi sur la terrasse, et avons eu la visite des poules au dessus de nos tête au petit matin. A 4h30 tout le monde se réveille, les petites vieilles reprennent leur place sur l’avant de leur maison, enroulées dans leurs Ikats, et la journée recommence. C'est un voyage dans le temps, au temps des sacrifices, des légendes, des âmes, et des rites de passage. Très fort souvenir. Notre seule frustration est de ne rien connaître de ces peuples. Qui s'y est intéressé pour en parler avec un peu de science?.... Il faudrait qu'on cherche.

    des vues du village traditionnel de Bena.

    Gurusina en est la copie presque parfaite, sans les ventes de tissus à l'entrée des maisons.

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    Lé découverte du Kelimutu est une merveille, les trois lacs ont des couleurs différentes, en plus c'est un endroit sacré peuplé de légendes. Les âmes des morts de la vallée viendraient y reposer.  L'ascension est très facile, il n'y a quasiment rien à parcourir, et il n'est pas nécessaire de partir à 5 heures du matin. On peut très bien y aller vers 8heures, et passer la matinée à redescendre à pied, à travers les jardins et les rizières, pour prendre le temps de sentir le pays autour.

     jour 4 et 5 : de Bena au Kelimutu

    l'aventure Transflorès

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    sur les plages d'Ende, de gros galets bleus sont ramassés pour être exportés au japon. Ils sont très beaux.

    l'aventure Transflorès

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    le volcan du kelimutu et ses trois lacs cratères de couleur différente

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    la descente du volcan à travers les jardins

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    l'aventure Transflorès

    un arbre à papaye (papaye femelle, car l'arbre mâle est stérile)

    l'aventure Transflorès

    eggplants (traduction inconnue), présent dans tous les plats de légumes en asie

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    l'arbre à béthel

     

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    la feuille et le clou de girofle

    l'aventure Transflorès

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    graine de café , c'est le robusta qui pousse à Florès

     

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    patate douce

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    noix de macadamia

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    palmier à arak

      

    Après Moni, le village de départ du Kelimutu, nous avons poursuivi jusqu’à Maumere. Maumere est un port sans grand intérêt, mais avec une très jolie baie vers l’est. Nous passons encore 6 jours de repos, cartes postales, lecture et farniente pour finir le voyage. Après ce sera le retour sur Bali, Kuala Lumpur et Bangkok, pour écrire la dernière page de notre grande aventure.

     Florès est une île sublime, sauvage, primitive. Le niveau de développement est très bas, c’est d’ailleurs plus difficile qu’ailleurs d’entrer en contact avec les populations. Les routes se résument à la route nationale qui traverse Florès. Les paysages sont vierges. On y croise et on y entend des myriades d’oiseaux inconnus. On admire les fleurs, les arbres, on peut voir toutes les espèces de plantes exotiques, du clou de girofle au papayer mâle, gingembre, plantes anti-hémorragiques, palmiers à huile, palmiers à arak, palmiers stériles, variétés inconnues d’hortensias, et autres plantes dont on ignore le nom. C’est la plus belle découverte nature de notre voyage. On voit de très près une île encore sauvage. Le confort est très sommaire, ce qui oblige à regarder autour de soi et à ne pas penser à son confort. Il faut y aller pour marcher car il y fait frais en saison sèche. C’est une découverte extraordinaire, qu’il faut prendre à bras le corps , en étant en bonne forme physique car c’est un peu rude. Il y a des treks superbes mais très sportifs à faire sur les volcans. Nous sommes très heureux d'avoir fini par cela.

    Allez, avant la grande traversée vers la France, nous vous faisons partager quelques dernières photos de la route, et des sourires que nous emportons bien fort avec nous !

     

    l'aventure Transflorès

    l'aventure Transflorès 

     

     l'aventure Transflorès

     

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  • Voici quelques informations pratiques sur les lieux que nous avons parcourus en Indonésie.

    Les visas : il est de trente jours à l'arrivée des aéroports internationaux. La grande question est comment se faire renouveler son visa. Les grandes villes vous proposent une procédure en trois jours, le prix du nouveau visa est sensiblement le même (25 Euros). La grande nouveauté est que Labuan Bajo à Flores a enfin un bureau de l'immigration en mesure de renouveler les visas. Il y a quelques mois encore cela n'était pas possible. La politique touristique est en train de changer à Flores, un nouvel aéroport semi international a ouvert à Labuan Bajo le 15 juin 2014. La petite ville se dote donc d'un service de renouvellement de visas.  Nous avons été très soulagés de découvrir cela car sinon c'était Maumere, à 500 km.

    Voici les pièces nécessaires, à avoir absolument. Inutile d'espérer glisser un billet dans la poche du fonctionnaire, il y a en ce moment à Labuan Bajo une campagne anti corruption, et un chef de bureau connu dans tout le landernau florélien. Ne pas avoir de problème avec lui !!

    - photocopie de la première page du passeport (identité) et photocopie du visa d'entrée.

    - billet d'avion de sortie du territoire indonésien, et non pas simple booking, ni le numéro de réservation.  etc. Il faut présenter le billet papier et non le numéro sur un écran de téléphone.

    - la somme en rupiahs : 300 000 par personne

    - les formulaires à compléter sur place

    - les passeports

    - du temps et de la patience. Prévoir de revenir chercher les visas deux jours après. (1 jour franc).

    Les visas peuvent être renouvelés à Bali, mais il semble que ce soit plus long (5 jours). Cela se fait à Denpasar et ce n'est pas très pratique car les déplacements sont pénibles sur l'île. On peut donc partir à Florès et obtenir son renouvellement de visa à Labuan Bajo. Bien sûr, il faut accepter les trois jours et se renseigner à l'avance sur les jours de fermeture éventuelle. La semaine de travail est la même que chez nous, du lundi au vendredi. Pendant le ramadan, les bureaux fermaient juste deux heures plus tot.

     

    La carte étudiants : les enfants et les jeunes paieront le tarif qui leur est réservé s'ils ont la carte étudiants. C'est parfois absurde mais bien réel et bien gênant aussi. A Borobudur, l'entrée est très chère, on ne peut pas bénéficier des tarifs jeunes sans la carte. Malgré l'intervention de notre chauffeur indonésien, rien à faire. Donc notre conseil est de se procurer des cartes scolaires ou étudiants. A votre imagination donc. Soit l'école vous fournit un certificat, ce qui peut être difficile si les enfants ne sont pas scolarisés du tout, soit vous vous fabriquez une carte vous même. Notre conseil est de se fabriquer une jolie carte, avec mention en anglais "student", un beau tampon et le nom de l'établissement et la photo de l'enfant.

    les hôtels : l'hôtellerie que nous avons testée à Florès et à Java Est est très très spartiate mais pas très chère. Pour cela, il faut en effet croire les guides quand ils disent qu'il faut accepter un niveau de confort très loin de ce qu'on a l'habitude de voir, surtout à Florès. Nous avons en effet constaté le très bas niveau en matière d'accueil. Le problème n'est pas de se contenter de simplicité, mais bien de devoir supporter une hygiène plus que douteuse et une restauration très médiocre (service très long, accueil minimaliste, et pas très professionnel, et petit déjeuner très léger), en général, il ne vaut mieux pas tester la "western food" mais rester local.

    Notre conseil est de s'équiper de ses propres draps, et de rouleaux de papier toilettes et produits désinfectants pour les mains quand on se déplace beaucoup (notamment pendant la transflorès) .  Les sanitaires sont très limites. Après 7 mois de voyage et un estomac bien habitué, nous avons été à nouveau un peu malades à Florès. Léopoldine est repartie sur une grosse intoxication avec 40 de fièvre, et Constant a passé trois semaines à moitié ko. L'hôtellerie est un peu éprouvante, ne pas partir en étant fatigué ou en ayant envie de luxe. Même en cherchant et en mettant les moyens il n'y en a pas à Flores.

    Pour les adresses et conseils, on peut faire confiance au lonely planet et à Agoda, dans l'ensemble les commentaires sont fidèles.

    A Yodjakarta, : le quartier de Prawirotaman est très bien, on y trouve plein de guesthouses qui ont intégré les besoins de base du voyageur (sanitaires, hygiène et service internet)

    à  Bromo, on peut se référer aux guides, et passer la nuit dans le village devant le cratère, à Cemoro Lawang. La vue est hallucinante, on se coirait sur la lune. Les chambres supérieures de l'hotel Cemoro Indah sont correctes, la restauration moyenne et un peu chère. Mieux vaut dîner dans les autres hôtels : Café Lava, ou le resto indonésien juste à coté. Les autres hôtels donnent l'impression d'être corrects aussi. Bref, on trouve le nécessaire.

    Au Kawa Ijen, on peut dormir à l'Arabika guesthouse (exploitation Kebun Kalisat), une plantation de café qui dispose de beaucoup de chambres. L'endroit est très charmant, perdu au milieu de la végétation du plateau d'Ijen. Nous avons beaucoup aimé. Les prix sont raisonnables.

    A Bali, rien à dire. Etre prêts à affronter le choix des 3500 hôtels de l'île sur Agoda.

    Nusa Lembongan : très bon séjour, au budget léger chez Taos House, à Mushroom beach. Deux bungalows très propres, à 500 m de la plage. Il loue des scooters.

    Florès : Labuan Bajo dispose de tout ce qu'il faut. Notre choix a été le Waeciciu Eden Beach Hotel. La vue sur la baie est sublime. Les bungalows sont inégaux, les plus simples sont vraiment très simples, voire un peu abimées, et les plus chers très confortables (de 36 Euros, à 70). Comme Léopoldine a été bien malade, le propriétaire nous a surclassé gentiment dans de jolis bungalows près de la plage. L'hôtel est tenu par une famille franco indonésienne : Philippe et Daewi sont adorables, font de leur mieux avec une équipe pas toujours super professionnelle, veillent à ce que la carte du resto se renouvelle, et donnent beaucoup de temps à leurs clients.  Ils donnent de très bons conseils et ont plusieurs bateaux pour des croisières (conditions très simples, mais super sympa!) ou de simples sorties en bateau. Une super adresse, nous avons passé 10 jours extra.

    Pour la "Transflorès", le choix d'hôtellerie est très limité. A l'intérieur des terres il pleut beaucoup et les hôtels sont humides. On a bien supporté tout cela, mais ceux qui se lancent dans l'aventure doivent être bien prévenus, s'armer de patience et acheter souvent des bananes au marché pour les petites fringales.

    On ne pourrait que conseiller, à Ruteng, de dormir à la congrégation Santa Maria (hotel "Santa Maria"). L'endroit est gai, plein de fleurs, bien tenu. Mais il faut réserver car tout le monde s'y précipite. Pas étonnant. Nous n'avons pas eu de place, et l'hôtel sur lequel on s'est rabattus était moche. Pour dîner, il y a l'agapé café, très bien.

    Bajawa, le Silver Inn. Rien à redire, calme, propre et de bonnes couvertures. L'équipe est affairée, assez inefficace, mais vraiment pleine de bonne volonté. Attention aux portes, deux d'entre nous sont restés coincés dans les toilettes...

    A Bena, nous avons dormi chez l'habitant. Bof, très bof. A goûter avec modération, l'accueil était inexistant. Nuit très dure.

    Moni : le kelimutu lodge est bien, sauf le restaurant où les portions sont faites pour des nains anorexiques. Le gérant est très gentil, pro et accommodant, donc on peut lui faire confiance pour les conseils de marche et de guides sur le kélimutu. Pour dîner, très bonne carte et très bonne ambiance au Bintang café, dans le village.

    Maumere : Sea World Cup. Très bien coté dans les guides, et pour cause. Le confort est tout, simple, mais tout y est. La plage magnifique, le restaurant ok, et les prix sont raisonnables. Après une transflorès fatiguante et sportive, cela vaut le coup pour se reposer.

     

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    Alors là, pour finir en beauté, on est gâtés. C'est le plus grand dépaysement du voyage.

    Pour commencer, Labuan Bajo, un petit port blanc, cahotique, avec des enfants qui se baignent tous nus dans le port en rigolant, les copains sur la jetée qui pêchent avec une simple ligne. Autour d'eux, des bateaux de pêche colorés, des voiliers en bois pour des croisières, et au fond les montagnes de Komodo. La végétation est celle des pays secs, ne ressemble à rien ce qu'on connaît, c'est une végétation un peu méditerranéenne sans les pins, avec des cactus et des palmiers clairsemés par ci par là sur les sommets des collines. Cela pourrait faire penser à un brin de Crète, il y a trente ans, pour la lumière et les enfants dans le port, à un peu de turquie pour le minaret et le café plein de marc, à la Thaïlande pour la mer, et à  l'ile de Robinson pour les collines autour. Quelques rares touristes amateurs de plongée, une seule rue poussiéreuse, des militaires qui gardent le poste en guettant les gens qui passent, pendant que trois collègues préparent le barbecue au fond du jardin ...

    Nous partons demain voir le dragon de Komodo (on espère qu'il ne nous mangera pas), pour trois jours en mer, puis nous nous lancerons dans la traversée de l'île en voiture pendant 6 jours, puis finirons encore quelques jours au bord de la mer à Maumere.

    Comme le débit internet est un peu difficile (l'hôtel se fait livrer l'eau, donc imaginez pour le débit internet, peut-être dans quelques années...) on enverra les photos dès qu'on pourra. En attendant, il faut fermer les yeux et imaginer.  Et noter de venir voir très vite cette merveille, et comme on dit, en ne prenant que des photos et ne laissant de trace que celle de vos chaussures!

    Allez, avec un peu de retard, voici les photos de Labuan Bajo.

    et Florès !

     

    et Florès !

    et Florès !

    et Florès !

    et Florès !

    et Florès !

    de nombreux très beaux bateaux de croisière partent de Labuan Bajo pour des croisières dans les iles de Komodo et Rinca. C'est un endroit absolument sublime. Les îles sont très dépouillées, tout se passe sur la mer et dans l'eau. Quand on regarde bien, dans la baie de Labuan Bajo, on croise des tortues d'eau qui sortent leur tête près des plages, et des dauphins.

     

    et Florès !

    Quelques bizarreries sur les noms des rues. Nous avons aussi vu, sans pouvoir les photographier, une rue bougeynville (écrit comme ça), un hotel "prima donna".

     

    et Florès !

     

    le marché aux poissons. C'est un peu moins charmant pour les yeux que la vue sur les îles...

    et Florès !

    et Florès !

    et Florès !

    et Florès !

    et Florès !

    et Florès !

    et Florès !

    et Florès !

     

    et le retour en navette bateau vers notre hôtel, accroché tout au bout de la "waecicu beach", avec la plus belle vue que nous ayons eue. Les gérants, Philippe et Daewi nous ont accueillis merveilleusement pendant près de 10 jours.

    et Florès !

    et Florès !

    et Florès !

    et Florès !

    la vue depuis notre chambre

    et Florès !

    et Florès !

    et les alentours, la presqu'ile au nord de l'île

    et Florès !

    et Florès !

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