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Pratique Indonésie - Florès
Voici quelques informations pratiques sur les lieux que nous avons parcourus en Indonésie.
Les visas : il est de trente jours à l'arrivée des aéroports internationaux. La grande question est comment se faire renouveler son visa. Les grandes villes vous proposent une procédure en trois jours, le prix du nouveau visa est sensiblement le même (25 Euros). La grande nouveauté est que Labuan Bajo à Flores a enfin un bureau de l'immigration en mesure de renouveler les visas. Il y a quelques mois encore cela n'était pas possible. La politique touristique est en train de changer à Flores, un nouvel aéroport semi international a ouvert à Labuan Bajo le 15 juin 2014. La petite ville se dote donc d'un service de renouvellement de visas. Nous avons été très soulagés de découvrir cela car sinon c'était Maumere, à 500 km.
Voici les pièces nécessaires, à avoir absolument. Inutile d'espérer glisser un billet dans la poche du fonctionnaire, il y a en ce moment à Labuan Bajo une campagne anti corruption, et un chef de bureau connu dans tout le landernau florélien. Ne pas avoir de problème avec lui !!
- photocopie de la première page du passeport (identité) et photocopie du visa d'entrée.
- billet d'avion de sortie du territoire indonésien, et non pas simple booking, ni le numéro de réservation. etc. Il faut présenter le billet papier et non le numéro sur un écran de téléphone.
- la somme en rupiahs : 300 000 par personne
- les formulaires à compléter sur place
- les passeports
- du temps et de la patience. Prévoir de revenir chercher les visas deux jours après. (1 jour franc).
Les visas peuvent être renouvelés à Bali, mais il semble que ce soit plus long (5 jours). Cela se fait à Denpasar et ce n'est pas très pratique car les déplacements sont pénibles sur l'île. On peut donc partir à Florès et obtenir son renouvellement de visa à Labuan Bajo. Bien sûr, il faut accepter les trois jours et se renseigner à l'avance sur les jours de fermeture éventuelle. La semaine de travail est la même que chez nous, du lundi au vendredi. Pendant le ramadan, les bureaux fermaient juste deux heures plus tot.
La carte étudiants : les enfants et les jeunes paieront le tarif qui leur est réservé s'ils ont la carte étudiants. C'est parfois absurde mais bien réel et bien gênant aussi. A Borobudur, l'entrée est très chère, on ne peut pas bénéficier des tarifs jeunes sans la carte. Malgré l'intervention de notre chauffeur indonésien, rien à faire. Donc notre conseil est de se procurer des cartes scolaires ou étudiants. A votre imagination donc. Soit l'école vous fournit un certificat, ce qui peut être difficile si les enfants ne sont pas scolarisés du tout, soit vous vous fabriquez une carte vous même. Notre conseil est de se fabriquer une jolie carte, avec mention en anglais "student", un beau tampon et le nom de l'établissement et la photo de l'enfant.
les hôtels : l'hôtellerie que nous avons testée à Florès et à Java Est est très très spartiate mais pas très chère. Pour cela, il faut en effet croire les guides quand ils disent qu'il faut accepter un niveau de confort très loin de ce qu'on a l'habitude de voir, surtout à Florès. Nous avons en effet constaté le très bas niveau en matière d'accueil. Le problème n'est pas de se contenter de simplicité, mais bien de devoir supporter une hygiène plus que douteuse et une restauration très médiocre (service très long, accueil minimaliste, et pas très professionnel, et petit déjeuner très léger), en général, il ne vaut mieux pas tester la "western food" mais rester local.
Notre conseil est de s'équiper de ses propres draps, et de rouleaux de papier toilettes et produits désinfectants pour les mains quand on se déplace beaucoup (notamment pendant la transflorès) . Les sanitaires sont très limites. Après 7 mois de voyage et un estomac bien habitué, nous avons été à nouveau un peu malades à Florès. Léopoldine est repartie sur une grosse intoxication avec 40 de fièvre, et Constant a passé trois semaines à moitié ko. L'hôtellerie est un peu éprouvante, ne pas partir en étant fatigué ou en ayant envie de luxe. Même en cherchant et en mettant les moyens il n'y en a pas à Flores.
Pour les adresses et conseils, on peut faire confiance au lonely planet et à Agoda, dans l'ensemble les commentaires sont fidèles.
A Yodjakarta, : le quartier de Prawirotaman est très bien, on y trouve plein de guesthouses qui ont intégré les besoins de base du voyageur (sanitaires, hygiène et service internet)
à Bromo, on peut se référer aux guides, et passer la nuit dans le village devant le cratère, à Cemoro Lawang. La vue est hallucinante, on se coirait sur la lune. Les chambres supérieures de l'hotel Cemoro Indah sont correctes, la restauration moyenne et un peu chère. Mieux vaut dîner dans les autres hôtels : Café Lava, ou le resto indonésien juste à coté. Les autres hôtels donnent l'impression d'être corrects aussi. Bref, on trouve le nécessaire.
Au Kawa Ijen, on peut dormir à l'Arabika guesthouse (exploitation Kebun Kalisat), une plantation de café qui dispose de beaucoup de chambres. L'endroit est très charmant, perdu au milieu de la végétation du plateau d'Ijen. Nous avons beaucoup aimé. Les prix sont raisonnables.
A Bali, rien à dire. Etre prêts à affronter le choix des 3500 hôtels de l'île sur Agoda.
Nusa Lembongan : très bon séjour, au budget léger chez Taos House, à Mushroom beach. Deux bungalows très propres, à 500 m de la plage. Il loue des scooters.
Florès : Labuan Bajo dispose de tout ce qu'il faut. Notre choix a été le Waeciciu Eden Beach Hotel. La vue sur la baie est sublime. Les bungalows sont inégaux, les plus simples sont vraiment très simples, voire un peu abimées, et les plus chers très confortables (de 36 Euros, à 70). Comme Léopoldine a été bien malade, le propriétaire nous a surclassé gentiment dans de jolis bungalows près de la plage. L'hôtel est tenu par une famille franco indonésienne : Philippe et Daewi sont adorables, font de leur mieux avec une équipe pas toujours super professionnelle, veillent à ce que la carte du resto se renouvelle, et donnent beaucoup de temps à leurs clients. Ils donnent de très bons conseils et ont plusieurs bateaux pour des croisières (conditions très simples, mais super sympa!) ou de simples sorties en bateau. Une super adresse, nous avons passé 10 jours extra.
Pour la "Transflorès", le choix d'hôtellerie est très limité. A l'intérieur des terres il pleut beaucoup et les hôtels sont humides. On a bien supporté tout cela, mais ceux qui se lancent dans l'aventure doivent être bien prévenus, s'armer de patience et acheter souvent des bananes au marché pour les petites fringales.
On ne pourrait que conseiller, à Ruteng, de dormir à la congrégation Santa Maria (hotel "Santa Maria"). L'endroit est gai, plein de fleurs, bien tenu. Mais il faut réserver car tout le monde s'y précipite. Pas étonnant. Nous n'avons pas eu de place, et l'hôtel sur lequel on s'est rabattus était moche. Pour dîner, il y a l'agapé café, très bien.
Bajawa, le Silver Inn. Rien à redire, calme, propre et de bonnes couvertures. L'équipe est affairée, assez inefficace, mais vraiment pleine de bonne volonté. Attention aux portes, deux d'entre nous sont restés coincés dans les toilettes...
A Bena, nous avons dormi chez l'habitant. Bof, très bof. A goûter avec modération, l'accueil était inexistant. Nuit très dure.
Moni : le kelimutu lodge est bien, sauf le restaurant où les portions sont faites pour des nains anorexiques. Le gérant est très gentil, pro et accommodant, donc on peut lui faire confiance pour les conseils de marche et de guides sur le kélimutu. Pour dîner, très bonne carte et très bonne ambiance au Bintang café, dans le village.
Maumere : Sea World Cup. Très bien coté dans les guides, et pour cause. Le confort est tout, simple, mais tout y est. La plage magnifique, le restaurant ok, et les prix sont raisonnables. Après une transflorès fatiguante et sportive, cela vaut le coup pour se reposer.
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