Après quelques semaines de mouvement, très remplies, et passionnantes, nous nous reposons à la plage, dans le village de Ban Krut, sur le golfe de Thaïlande. Tout le monde apprécie d'être un peu sédentaire. On besoin de se reposer, et Etienne en particulier, qui a attrapé une intoxication sévère avec 40 de fièvre pendant 2 jours. La pharmacie familiale a eu raison du vilain microbe, mais on reste tranquilles quand même.

Plage, grosse chaleur, bougainvilliers, cocotiers et tout et tout. La nuit on dort la fenêtre ouverte sur le bruit des vagues et de la nuit, des petits lézards crient sous nos fenêtres, et on entend toute sorte de chants d'oiseaux. Le tableau est exotique au possible. Une petite colline au bout de la plage, surmonté d'un temple, offre une vue sur 15 km de plage de chaque coté, version forêt de cocotiers.

Le coin est calme et sympathique, nous y sommes en semaine, et c'est presque vide, mais on pressent que certains endroits dans la région sont complètement défigurés par le tourisme, y compris les thaïs eux mêmes.

En effet, à la vue des prix du simple transfert pour Ranong (100€ environ pour faire 200 km!!) on change notre programme.. Au lieu d'aller à Ranong pour organiser notre séjour dans le parc naturel des îles Surin, on va faire étape à Chumphon par le train omnibus, pour nous faire une idée un peu juste là bas. Nous voudrions louer un simple bungalow pendant quelques jours, mais il n'y a que des resorts. Les écogites qu'on trouve sur internet sont des trucs de bobos hors de prix. C'est un peu agaçant, et les offices de tourisme sont très dirigistes ... il y a un brin d'autorité dans les voyages et le tourisme en Thaïlande qui a vite fait de vous coller une étiquette peu flatteuse et très inconfortable ... enfin, y'a pire malheur comme on dit.

la photo des bungalows, pour parfaire le tableau

leçon de géo avec Ambroise : les points cardinaux, le matin même avait lieu l'exercice d'application avec le lever de soleil sur la mer. coté golfe de Thaïlande, on voit le lever du soleil, et coté mer d'Adaman, 100km plus loin le coucher du soleil ! Prochaine leçon à Ko Phayam... 

Ici la soie vient de Chine le plus souvent mais aussi un peu de Birmanie. L'atelier est grand avec que des femmes jeunes et moins jeunes qui travaillent dur.

Les fils de soie sont enroulés sur un rouet, c'est une machine qui sert à faire les bobines.

Puis après avoir monté les trames, les dames comptent les fils en suivant le plan. Elles font de jolis dessins qui font de beaux vêtements.

Elles travaillent sur des machines qui s’appellent des métiers à tisser avec leurs mains et leurs pieds !

J'ai aimé les couleurs des fils et le bruit des navettes : c'est un morceau de bois qui transporte le fil entre les fils de la trame et qui passent dans les métiers à tisser  en faisant : "tac-tac.... tac-tac"

"Les petits riens"

 Une fabrique de bonbons en pur sucre de canne, sans colorants ni rien, fabriqué à la main, pour seul outillage une marmite, du feu, et une paire de ciseaux pour couper les bandes de bonbons

et fin de journée sur les rives de l'Ayeyarwaddy

la fabrique de pirogues

Au bord du lac Inlé il y a un fabricant de pirogues.

Pour en fabriquer une, il faut du teck, beaucoup de teck.

Au tout début, il faut scier des planches de toute la longueur de la pirogue. Pour scier, deux travailleurs ont une longue scie. Un se met en haut sur une sorte de mezzanine, l’autre se met par terre. Chacun tient un bout de la scie. En trois jours ils arrivent à scier une planche.

Une fois les planches sciées et rabotées, un travailleur les assemble avec des chevilles, c’est-à-dire des petits bouts de bois ronds qui ressemblent à des gros clous.

Quand tout est monté, ils vernissent la pirogue avec une pâte noire, faite de goudron, de sciure de bois, et de petites plumes de roseau.

Elles ont toute la même forme et pratiquement tous les habitants qui vivent autour du lac en ont une. Elles leur servent à se déplacer, à aller vendre leurs produits au marché, et servent aux pêcheurs.

Les plus grandes coûtent 600 dollars.