• Nos hôtels en Birmanie

    On ne saurait trop recommander de réserver les chambres à l’avance, et à partir d’un pays qui a un internet haut debit, pas Agoda, ou de réserver par téléphone. On s’est fait prendre au piège à Mandalay et au lac inlé.

    Deux problèmes typiquement birmans : l’internet haut débit n’existe pas pour le commun des mortels dont il est inutile d’espérer réserver par AGODA une fois qu’on est en Birmanie. L’autre problème est que les prix ont honteusement augmenté, en particulier pour le bas de gamme, donc pour des prestations parfois vraiment moches : les guesthouse à 20 USD il y a deux ans, pour lesquelles on acceptait un service moyen et un confort spartiate sont aujourd’hui à 50/60 USD et la qualité n’a pas changé. Le problème est en général la propreté. A ce prix, on accepte difficilement de dormir et se laver dans la crasse.

    Pour ce qui concerne les services pour les touristes, mêmes les plus petites guesthouse font leur possible pour rendre service et le personnel est en général dévoué et efficaces. Taxis, billets de bus, informations, cartes etc, on peut compter sur eux partout.

    Du coup, en famille à 5, il est parfois plus intéressant d’avoir une belle chambre pour un prix élevé, de la propreté, un petit déj qui tient au corps, de l’espace pour bosser, plutot que deux chambres moches, pour un prix à peine inférieur.  Car ce pays est fatiguant, et avec des enfants on ne peut pas bouger tous les 2/3 jours. Il vaut mieux compter, si on le temps, rester 5 jours sur un site. Nous, on en a pris 6 à chaque fois, sauf à Kalaw , point de départ de la rando.

    En ville, les hôtels sont souvent exigus, donc il ne faut pas lésiner sur le confort quand on sait qu’on doit faire la classe aux enfants, notamment les espaces communs : salles à manger, terrasses. Il faut éviter des hôtels en plein centre car ils n’ont pas forcément l’intérêt qu’on attend d’eux : ils sont moins confortables, et on a recours aux taxis de toute façon pour les déplacements, tellement il est difficile de marcher longtemps en ville. A Rangoon, il faut se déplacer en voiture ou en bus ; à Mandalay, la colline et le palais se font à pied, mais le plein centre n’est pas goudronné partout. On se lasse très vite de la balade, les enfants s’énervent dans le bruit, ne pas rêver à la balade d’agrément pendant la journée entière ! Ce ne sont pas les villes d’Italie , avec ruelles piétonnes ombragées.

    Autre détail d’importance : avoir des chambres aveugles n’est pas inconfortable, cela retire le bruit de la rue et la chaleur. Finalement on dort assez bien dans ce type de chambres.

     

    Rangoon :

    dans la vieille ville, la pension Chan Myae Guesthouse. 80 USD pour une grande chambre familiale avec balcon et fenêtre. Confort correct mais trop de bruit dans la rue et avec la ventilo. Le quartier n’est absolument pas agréable, aucun intérêt, on cuit. Si c’était à refaire, on serait allés autour du lac Inya, ou dans un autre quartier résidentiel. Dans un quartier résidentiel, ne pas sous-estimer l’importance des restaurants à proximité car avec des petits, le repas du soir est difficile. On n’a pas envie de ressortir très loin.

     

    Bagan 

    Kaday Aung Hotel à New Bagan. Chambre familiale immense pour 4, avec un matelas supplémentaire - 145 USD tout compris. Nous avons négocié à 135 USD. Petit déjeuner copieux, des espaces partout pour faire le devoirs dans le calme. Très jolie piscine, accueil très aimable, propre. On peut sortir facilement pour les restos. Nous sommes restés 6 jours, et nous sommes bien reposés, nous y sommes sentis très bien.

     

    Kalaw :

    Eastern paradise hotel – 35 USD par chambre. Bien, et honnête pour ce prix là. Une belle terrasse pour travailler. Il y fait froid en janvier / février donc pas besoin d’air conditionné. Le service est très bon pour trouver un guide pour randonner. Réserver deux jours à l’avance.

     

    Inlé : on peut séjourner soit sur le lac, soit en ville à Nyaungshwe. Les hôtels sur pilotis sont sans doute très beaux, mais chers. Si on a des prix pas Agoda, pourquoi pas, mais les dépenses ne s’arrêtent pas là : on est planté sur le lac donc il faut dîner sur place ou prendre le bateau qui facture 8000 kyatts (8 Euros) pour chaque déplacement en bateau. Et aussi, tenir compte du bruit des pirogues qui partent ou qui passent à proximité.

    Nous avons séjourné à Nyaungshwe. Il faut réserver, parce que les hôtels sont en général momoches, et surtout, on dirait que la population locale n’a appris du tourisme que l’art de pomper honteusement sur le porte monnaie. Les locaux qui ont transformé leur bicoque ou ont décidé de gagner de l’argent facilement sont franchement nuls. Vous aurez des mauvaises surprises dans les restos aussi. Le Lonely planet a un don particulier, surtout à Nyaungwhe, pour indiquer des hôtels moches et chers. Sans doute qu’à la parution du guide (2012) , ces hotels n’étaient pas encore trop chers, mais ils le sont devenus, et sont franchement pas au niveau.

    Bright Hotel : 50USD et 30 USD (chambres triple et chambre double). Affreusement sale, on a fait la remarque au responsable. Lessives nulles : les chemises sont ressorties plus jaunes qu’avant. Les plus de cet hôtel : il y a toujours des chambres, il a une belle terrasse, et il est très bien placé, dans le centre et près de l’embarcadère, devant un terrain « arboré » (comprendre « terrain vague »), environnement calme et lumineux. Fait location de vélos, ce qui permet de parcourir la ville pour trouver un autre hôtel. Nous avons fait 2 nuits, et avons changé mais n'avons pas vécu l'enfer non plus. Juste envie de dépenser normalement notre argent.

    Inle Lotus Hotel : à 2 km à l’extérieur de la ville, vers l’est. Trouvé sur Agoda, mais réservé en face à face. Belle négo : des suites à 120 USD obtenues à 90 et 70 USD. Très belle surprise, manifestement le personnel très pro, n’est pas de là bas (ils dorment sur place). Ils travaillent bien, c’est propre, bien tenu, neuf. Il y a presque autant de personnel que de touristes, ils sont aux petits soins, et cherchent à se faire connaître. On peut manger à toute heure (cher et en dollars, mais ça peut faire plaisir de manger de temps en temps des frites et boire un expresso). Conscients de leur éloignement relatif, ils mettent leur navette à disposition des clients, gratuite deux fois par jours. Il y a une location de vélos. Ambroise n’avait pas de vélo à sa taille et est monté sur le porte bagage, comme font tous les birmans. C’est dangereux en soi, mais nous l’avons fait, par nécessité. La portion de route n’est pas ce qu’il y a de plus agréable, mais les birmans font tous comme ça, on voit des bébés sur les genoux des mamans à l’arrière des motos… ils sont relativement prévenants. Il y a une possibilité de contourner la partie fréquentée en passant dans des ruelles sympathiques où on voit la vie quotidienne se dérouler paisiblement et gaiment.

    Pour les repas, à Nyaungswhe, il vaut mieux assez vite ignorer les restos à touristes. On est assez vite déçus. Nous avons trouvé des adresses qui nous on plu dans les restaurants fréquentés par les birmans : Miss Nyaung Shwe à coté du bright hotel. Très bon, des jus de fuit à tomber, un service très gentil sur une terrasse calme et ombragée. Super à midi pour se rafraichir.

    Autour du marché, les cantines birmanes sont super. Kaung Kaung : génial, on y joue aux cartes, des birmans se sirotent des whisky en rigolant comme des tordus, on paie le même prix que les birmans, et on passe un excellent moment à les regarder. Eux nous regardent aussi en général, très gentiment, attirés par nos jeux de cartes. Ce type de cantines fait du « take away » dans des boîtes hermétiques, c’est pratique quand on est un peu fatigué pour aller diner le soir à l'hotel.

    A Nyaungswhe, on se régale de tomates et de légumes. Il faut goûter les salades de tomates, avocats, et curry et noodle soups. Ils sont très bons.

     

    Mandalay :

    La encore on s’est fait dépasser. Agoda ne fonctionnait pas et on a raté le coche. Du coup, nous avons fait réserver par téléphone au Mandalay View Inn : 60 USD la chambre. Bel hôtel, propre et calme, bien placé près du palais qui offre des perspectives aérés et très belles. Mais trop cher et trop exigu (chambres minuscules et pas d’espace commun). En revanche, on peut profiter, pour le même prix, de la piscine du Red Canal Hotel qui se trouve un peu plus loin, vers le nord, à 15 min à pied. C’est très beau, un peu trop luxueux pour nous, qui avons débarqué dans une population de maniaques allergiques au bruit et aux enfants qui avaient dû payer cher leur isolement… raté… Cela mis à part, les enfants en ont profité, et le personnel nous a accueilli avec beaucoup de gentillesse. Avoir une piscine à Mandalay est un bon atout, car la ville ne se visite que par demie-journées avec les enfants, sinon c'est trop fatiguant.

    Attention, à Mandalay, il fait chaud, même début février. On apprécie l’air conditionné dans la journée, et en particulier en voiture.

    Nous avons changé d'hotel aussi une fois sur place :

    Emperor Hotel : 50 USD la chambre. Réservé sur Agoda lors d’un épisode internet réussi. Bien placé, près du palais aussi mais plus près du centre, plus grand, une terrasse, une salle à manger calme, et des chambres beaucoup plus grandes. Des restos pas loin, un bistro occidental qui ne vous raquette pas et fait des bons hamburgers à prix abordable. On recommande cette adresse.

    Coté repas, à Mandalay, il y a foule de cantines de rues, immenses, avec un service super efficace. On n’a pas l’impression d’être des distributeurs à dollars, et c’est super sympa. On y voit la vie, les gens qui lisent leur journal, et on traîne avec plaisir.

     

    Partager via Gmail

  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :