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    Ouf, après Bali, qui a été pour nous une étape sans beaucoup d'intérêt, nous sommes à Lembongan, une toute petite île qui se trouve à une heure de Bali vers l'est, et qui nous ravit tous les jours. C'est tout petit, on sent que les habitants sont assez pauvres, mais le tourisme et la culture des algues dont on tire de l'agar pour les cosmétiques et l'industrie (belles algues vertes bien gonflées!) donnent un revenu aux habitants et leur évite trop d'isolement. Ce qui n'est pas le cas de Nusa Penida, la plus grande île à l'est.

    Il ne faudrait pas qu'il y ait plus de touristes car l'île aurait du mal à absorber tout ça. Les hôtels ont pris toutes les criques, déjà minuscules. Il continue de s'en construire, notamment à "Mushroom bay", où encore une fois le lonely planet a sévi et tout détruit en parlant de "plage paradisiaque" . Funeste destin ! Le paradis n'existe pas, faut bien le comprendre une fois pour toutes ! . En tous cas pas sur terre.

    Il y a de très belles zones de snorkeling, et nous avons fait deux belles sorties. Le plus beau point, de l'avis de la majorité familiale, étant celle de la mangrove car les fonds sont peu profonds et les poissons très variés. "Wall point" est pas mal aussi.

    Notre appareil photo aquatique étant tombé en rade à la première sortie en thaîlande, nous n'avons pas de poissons à vous montrer. Cela fait enrager Constant qui est bien un garçon de sa génération :

    "partir en snorkeling sans faire de photos, c'est trop naze".

    N'est pas commandant Cousteau qui le veut, ni Nicolas Hulot, ni je ne sais qui!...

    -"On est là pour voir, pas pour faire un documentaire animalier". (très mauvaise réponse, mais il n'a pas relevé).

    En tous cas, la mer est très forte ici, pas question de sortir n'importe quand. On nous a emmenés sur un petit bateau de pêche à flotteurs (du bambou), pour faire une traversée, et n'étions pas du tout rassurés. Nous sommes passés à quelques dizaines de mètres des récifs où des vagues allaient s'écraser, dans  des creux de un à deux mètres minimum, avec du clapot dans tous les sens. On a plusieurs fois senti la panique monter. On prend vite conscience du danger. Rien à voir avec les plages de thaîlande.

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    Nusa Lembongan, une île qui ne ressemble pas à sa voisineNusa Lembongan, une île qui ne ressemble pas à sa voisine

    Mais une fois sous l'eau, le spectacle est superbe et beaucoup plus calme

     

    Nusa Lembongan, une île qui ne ressemble pas à sa voisine

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    arrivée sur la mangrove

     

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    quelques photos de la mer au changement de lune

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    la barre au fond, qui s'écrase sur la barrière de corail. C'est un spot de surf, apprécié mais dangereux.

     

    A la surface, sur l'île, on peut se déplacer en scooter, découvrir quelques temples, et des points de vue qui vous lavent les yeux.

    Le meilleur endroit de l'ile est le nord, près de la mangrove. De là, on peut partir en bateau de pêcheur directement sur un site de snorkeling facile, rentrer pour manger du poisson grillé devant la mangrove, faire la sieste, jouer aux fléchettes ou avec les bébés chiens, et contempler les prises de poisson des quelques pêcheurs non encore reconvertis en guides. Et comme je ne suis pas le lonely planet, je peux souhaiter longue vie à cette douce plage !

    Nusa Lembongan, une île qui ne ressemble pas à sa voisine

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    ramasseuses d'algues. Quand il n'y a qu'à se baisser pour ramasser, tout le monde s'y met, même les enfants.

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    la pointe de l'île appelée "Devil's Tear".

     

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    notre petite plage préférée, sur la mangrove

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    Entre Lembongan et Ceninda, sa voisine de l'est, encore plus petite, il y a un petit chenal fermé encore par la barre au loin, mais protégé, dans lequel les habitants cultivent les algues destinées à l'industrie. 3000 rupiah le kilo sec! (environ 20 centimes)

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    et quelques temples, car Lembongan est hindouiste. Beaucoup de ces temples sont familiaux. En ce moment, à la nouvelle une, il y a beaucoup de célébrations familiales.

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  • Nusa Lembongan - 28 juin - à marée basse, récolte des algues dans les casiers

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  • Nusa Lembongan, 27 juin, the "devil's tear"

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  • « Fallait y penser ! » : (conseils pratiques – matériel)

    Au fil du voyage, nous avons fait quelques constats, et quand c’était possible, comblé quelques manques. Voici une liste de « on aurait pu faire autrement », et de « ça vaut vraiment la peine ».

     

    SANTE :

    Les antibiotiques sont essentiels : au palmarès de la famille en six mois : une intoxication alimentaire, deux angines, deux otites, toutes finalement soignées avec des antibiotiques. De même pour un orgelet, trois jours de traitement simplement antiseptique ont été totalement inefficaces, donc on est passé au collyre antibiotique. Cela vaut donc la peine d’insister auprès du médecin traitant pour qu’il fasse une ordonnance de collyre antibio.

    Il faut prévoir large, mais on peut racheter des antibiotiques à large spectre : à Bangkok : toutes les pharmacies vendent les antibiotiques type amoxicilline. Très bonne pharmacie : la Pharmacie de la gare à Phnom Penh. En Malaise et Singapour on trouve de tout sans aucun problème.

    De façon générale, pour refaire ses stocks de médoc, il ne faut pas compter sur la Birmanie ou les campagnes Cambodgiennes. C’est plutôt nous qui avons donné nos réserves de paracétamol en cadeau de bienvenue !... Attention aux contrefaçons sur tous les médicaments en général. A ce sujet, on trouve parfois des marques françaises, donc ne pas hésiter, notamment sur le doliprane, le paracétamol est très sujet aux contrefaçons. Attention aussi, les formes pour enfants sont moins présentes, donc il faut prévoir un bon stock pour des enfants en bas âge (jusqu’à 20 kg).

     

    Ce qu’on ne trouve pas facilement dans les pays que nous avons traversés :

    - Le smecta qui permet d’éviter des médicaments trop forts pour les enfants. Prendre de belles provisions avant le départ.

    - Les spasfons en lyoc, quand on a des petits bobos d’estomac.

    - Le sérum physiologique pour les yeux et les petits rhumes. Impossible à trouver nulle part. Il fait très chaud, et les yeux sont souvent secs. En plus l’air conditionné donne des débuts de rhumes sans arrêt. Les gouttes qu’ils vendent coutent très cher et sont pleines d’additifs inutiles.

    - L’acide borique en poudre, pour les petits pieds qui font un peu trop parler d’eux. Impossible à trouver également.

    - Les sprays antiseptiques de tout format. Ils sont très rares à trouver.

     

    Le palud : à l’épreuve, les anti paludéens n’ont pas été utiles (ni pris) en traitement préventif. Nous n’avons traversé aucune zone réellement à risque et nous n’étions pas dans une saison humide. Certains endroits peuvent être plus dangereux en période de mousson. Les vêtements et les répulsifs restent réellement meilleurs, plus confortables, et plus efficaces puisqu’on augmente les chances d’éviter aussi la dengue qui est bien plus dangeruse. Il ne faut pas hésiter à prévoir des vêtements amples et longs sur les jambes. Les asiatiques sont très pudiques, et nous avons été incités à faire de même très naturellement. Nous avons opté très vite pour des vêtements longs : pantalons, jupes ou robes longues légères.

    Pour les répulsifs : le DEET est interdit par exemple en Malaisie. Ce qui en dit long sur nos visions occidentales. On trouve sur place (en thaîlande et Malaisie) des répulsifs à base de produits plus naturels (citronnelle), sans DEET qui sont efficaces, sans danger pour l’environnement, et moins toxiques pour nous. Nous avons tous eu des maux d’estomac en utilisant les répulsifs achetés en France, « insect écran » à base de DEET. Dès qu’on en a sur les mains, ça passe dans l’estomac, c’est infect. On conseillerait donc d’en acheter un minimum, mais de se laisser conseiller sur place pour acheter d'autres produits sur place. 

    Les moustiquaires sont un très très bon copain de la nuit, non seulement contre les moustiques mais aussi contre les araignées, rampants, geckos et autres petits amis. Beaucoup d’hôtels en ont, mais quand on installe des enfants par terre, il faut un peu de matériel. Notre conseil est de prendre des moustiquaires 2 places. Les moustiquaires 1 place du vieux campeur sont faites pour une tente et non pour un lit. Elles sont un peu petites et étroites. Nous avons beaucoup tiré dessus, en vain, ça lache de tous les cotés.

    Vaccin anti-rabbique : absolument nécessaire de le faire en France, et au plus proche du départ. J’ai été mordue par un singe dans la "délicieuse" monkey forest de Ubud à Bali (à éviter d’ailleurs). On apprend par la suite qu’il y a régulièrement des épidémies de rages canines sur l’île... de là à ce que les singes soient porteurs, on est en droit de s’inquiéter. Donc, bien se faire vacciner, cela vaut énormément la peine. Si on se fait mordre, même en ayant été vacciné, il ne faut pas hésiter à consulter et se payer les deux injections de « booster». C'est plus commode que l'injection de gama-globulines. Sanofi vend ses vaccins anti-rabbiques partout, ils valent 20 Euros en Indonésie. 

    De façon générale, il faut faire très attention avec les chiens car ils ne sont pas très surveillés, et les maîtres ne vont pas aller vous dire qu'il y a des risques de rage! Nous n’avons pas été particulièrement prudents et avons laissé très souvent les enfants toucher les chiens. Mais il faut bien regarder les chiffres sur l’Asie, et bien prendre conscience qu’il y a énormément de chiens errants en Asie. En général ils sont horribles et on ne les approche pas, même les enfants. Mais il vaut mieux être prudent. Il y a sans doute bien plus de risques de se faire mordre que d’attraper le palud.

     

    SOUVENIRS ET ACHATS :

    La Birmanie recèle de petits trésors, très abordables. Les laques sont très belles et très intéressantes à Bagan. Après coup, nous aurions aimé avoir un budget plus large pour ces achats. En outre, on trouve des pierres (rubis). Le circuit est aux mains du gouvernement. Tous n’auront pas envie d’en acheter à cause de cela, mais ce sont de très belles pierres, à prix bien entendu, très intéressant. On peut faire ces achats à Rangoon.

    Les soies sont magnifiques, les sarongs ne coutent rien, donc cela vaut vraiment la peine de se faire plaisir et de rapporter du tissu. Les soieries de Mandalay sont parmi les plus belles que nous ayons vues. Les coupes proposées sont superbes (acheter les bas et les hauts qui vont avec), d’influence indienne, mais plus faciles à porter qu’un sari indien car les hauts descendent jusqu’aux hanches. En plus les birmanes sont plus grandes que les vietnamiens ou les thaïes, et les coupes sont bien plus adaptées à nos morphologies qu’ailleurs.

    Enfin, on s’est rendus compte que faire des achats en Birmanie est plaisant car les birmans ont un niveau de vie très bas et on ne regrette pas les achats ; les produits sont beaux, évidemment peu chers, et surtout, ce ne sont pas les produits qu’on retrouve sur tous les marchés d’asie.

    Si on veut faire des achats de valeur, les birmans sont friands de parfums français. A plusieurs reprises ils nous ont demandé si on avait du parfum, nous n’en avions pas, et avons regretté car c’est une monnaie d’échange à deux ou trois fois la valeur du produit en France. Donc, des petites eaux de parfum pour de gros achats, et des échantillons pour de petits achats seront un troc très efficace.

    Pour les chaussures : et en particulier les grands pieds, au-dessus du 43, il ne faut pas compter se rechausser, même avec des tongs au Vietnam. Très difficile aussi au Laos et en Birmanie. Donc le mieux est de faire ses réserves ailleurs ou de partir avec des increvables.

    Petits cadeaux : nous avions un stock de jolies bricoles (rubans, petits jouets, dés, toupies) qui ont vite été éclusées et fort appréciées. Les enfants dans les pays traversés jouent assez peu avec des jouets, et les feutres, blocs de feuilles, petits personnages (playmobils, légos etc) sont très appréciés des petits, mais c’est lourd à emporter longtemps. Il faut donc refaire des stocks régulièrement. Les grands connaissent et adorent le UNO. Par exemple on fait une partie et on leur laisse le jeu...

    Les enfants sont en général très forts en pliages et vous pilent facilement. Les filles, en Asie, sont très douées de leurs mains. Le mieux est d’apporter le papier (papier couleur, papiers épais) ou du matériel de dessin, collage etc, et de les admirer à l’œuvre.

    D’autres idées qui nous sont venues après :

    - chouchous pour les cheveux, petits cosmétiques, petits cadres en papier (type passe-partout), des écussons de France, des tours Eiffel…

    - Faire développer les photos prises avec eux et leur donner, quand on a le temps est immensément apprécié. Un couple de français en voyage nous a confié une photo d’eux avec une femme girafe, et nous a chargé de la remettre à cette dernière. Autant dire que le message fut bon à porter, et nous avons pu partager sa joie à la vue de la photo. Cela change tout le sens d’une photo prise avec des habitants. Cela devient un souvenir partagé, et non plus un cliché volé. Nous n’avons pas eu le temps de faire imprimer des photos mais avons souvent envoyé les photos par mail.

     

    MATERIEL DE CLASSE

    Nous avons acheté, au vietnam, des ardoises et quelques craies, pour faire les leçons et explications comme sur le tableau. A la pratique, nous avions constaté que les enfants sont plus concentrés sur une ardoise que sur un bout de papier brouillon. En plus c’est ludique, les enfants se lancent des défis dessin dans la foulée. Pour nous ça a marché et nous a énormément aidé pour garder leur attention.

     

    EN VRAC, d'autres idées de matériel qui nous a manqué :

    - Des pinces grand format pour fermetures hermétiques. Ça se trouve sur place.

    - ...

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