Allez, quand même, pour les yeux gourmands, voici quelques photos de nos journées sur les îles de Ko Chang, et de Ko Phayam, dans le nord de la cote d'Adaman. Ces deux îles sont assez sauvages, les côtes ne sont pas bétonnées, dans le centre de l'ile règne la forêt, la jungle. On s'y balade à pied, quelques motos traversent sur des petites pistes. Des pêcheurs et des cultivateurs d'hévéa et de noix de cajou y sont installés. Ko Chang est beaucoup plus sauvage que Ko Phayam, nous avons préféré Ko Chang.

 

 

 

la vue le réveil,

 

et la vue au coucher,

sur les îles de Birmanie, vers l'ouest

 

Il y fait très chaud, en ce moment le thermomètre grimpe, mais il y a souvent du vent sur la plage, et on sort le bout du nez uniquement vers 16h. Ces îles ne sont pas équipées d'électricité, ce sont des générateurs qui produisent l'électricité des petits hôtels. Il faut veiller à ne pas utiliser d'appareils trop puissants. La lumière s'éteint à 22h, et là commence le règne des bruits, entre les bestioles de nuit et le doux roulement des vagues.

 

On s'y fait très bien ! et que fait-on aussi ? Et bien les enfants ont fini par apprécier de travailler devant la mer, franchement qui ne le souhaiterait pas ! Le calme ambiant est vraiment bénéfique, on papote, on observe... les enfants jouent avec les chiens et courent après les crabes.

 

 Nous avons fait deux balades, une à pied, pour rejoindre une plage assez inaccessible : à l'arrivée nous étions 9 : deux gardes forestiers, nous et deux autres baigneurs.

 

île de Ko Chang, plage de Ao Yai

 

 

 

 

 

 

 

 

 L'autre grande excursion a été la sortie aux ïles Surin en bateau, pour observer les poissons en snorkelling. Une famille de français, en voyage avec leurs trois enfants, se sont joints à nous pour la journée. Magnifique journée, des poissons de toutes les couleurs, des coups de soleil et la découverte du mal de mer pour chacha (le vrai, qui vous colle au sol...), et des enfants enchantés par leur journée , heureux d'avoir vu des poissons clowns nager dans les anémones de mer, et d'avoir partagé cette journée avec trois nouveaux copains.

 

 

 

 

les quelques clichés ne rendent pas hélas les couleurs, si vous voulez voir, il faut venir!!

 achat de poisson avant de repartir

 

 Faire du snorkelling en Thaïlande est simple, mais cela ne se fait pas partout. Cela vaut la peine de se renseigner sur les sites vraiment intéressants.  Ici, autour de Ranong, il y a les iles Surin et Similan qui sont des parcs naturels et ces excursions sont un peu éloignées. On nous a conseillé Ko Tao, dans le golfe de Thaïlande, pour avoir la plongée à portée de main, sur la plage.

Ce sera une prochaine fois, car nous amorçons le retour vers Bangkok, et le passage au Cambodge.

Nos dernières photos, avant de quitter la plage, le matin, un dernier au revoir aux chiens, la vue de la plage vers le sud, et vers le nord. Et le bateau qui fait la navette, pour amener quelques nouveaux, et ramener les robinsons d'un jour vers la civilisation. 

 

 

15 février

Nous sommes arrivés sur la côte ouest , de l'autre coté de la Thaïlande, celui où on voit le coucher du soleil sur la mer d'Adaman. Pour y aller, nous avons réussi à utiliser le simple train et le simple bus, et non des vans privés comme toutes les agences soi-disant d'information nous poussaient à le faire. Et le transfert s'est super bien passé.

C'est un peu le parcours du combattant pour rejoindre son île, chacun cherchant son île de paradis. Ko Phayam est une petite île très agréable, mais inutile d'espérer sentir les saveurs de la Thaïlande ici. Notre environnement est quasi entièrement occidental, dans l'ensemble plutôt sympathique, familial. Nous avons fait l'impasse sur Ko Samui, Ko Phi Phi ou Ko Lanta, ce n'était pas pour nous.

Il y a ici quelques vieux hippies franchement marrants. Voyez un peu sur quoi on est tombés hier soir en marchant sur la plage...

le bar hippie version robinson, on s'attend à voir surgir un ancêtre barbu...  

L'île est couverte de forêt, c'est très beau. On s'installe ici pour plusieurs jours, et essaierons d'aller faire de la plongée au masque et tuba aux îles Surin, à quelques dizaines de km d'ici.

Les enfants ont du mal à faire leurs devoirs alors qu'il y a vraiment rien d'autre que la plage. Moi personnellement, la plage à perte de vue me donne plutôt envie de faire plein d'autres activités que la plage, mais je ne dois pas être normale... Il fait très chaud, et cela ralentit un peu les cerveaux.

Quelques photos de la forêt, des plages.

 

 

Léopoldine-Jane

 

... restée accrochée à des lianes pleines d'épines

 

 

Sur la plage nous avons vu des "Calaos Pie", ils ont un double bec jaune, leurs ailes blanches et jaunes et leur cri à la fois rauque et aigu. Ils font beaucoup de mouvement dans les arbres, mais sont difficiles à voir, admirez leur art du camouflage...

 

 

 

 

un petit vendeville qui trotte encore

 

un crabe qui ne trotte plus parce qu'il a rencontré Léopoldine

inspiration au soleil couchant...

Après quelques semaines de mouvement, très remplies, et passionnantes, nous nous reposons à la plage, dans le village de Ban Krut, sur le golfe de Thaïlande. Tout le monde apprécie d'être un peu sédentaire. On besoin de se reposer, et Etienne en particulier, qui a attrapé une intoxication sévère avec 40 de fièvre pendant 2 jours. La pharmacie familiale a eu raison du vilain microbe, mais on reste tranquilles quand même.

Plage, grosse chaleur, bougainvilliers, cocotiers et tout et tout. La nuit on dort la fenêtre ouverte sur le bruit des vagues et de la nuit, des petits lézards crient sous nos fenêtres, et on entend toute sorte de chants d'oiseaux. Le tableau est exotique au possible. Une petite colline au bout de la plage, surmonté d'un temple, offre une vue sur 15 km de plage de chaque coté, version forêt de cocotiers.

Le coin est calme et sympathique, nous y sommes en semaine, et c'est presque vide, mais on pressent que certains endroits dans la région sont complètement défigurés par le tourisme, y compris les thaïs eux mêmes.

En effet, à la vue des prix du simple transfert pour Ranong (100€ environ pour faire 200 km!!) on change notre programme.. Au lieu d'aller à Ranong pour organiser notre séjour dans le parc naturel des îles Surin, on va faire étape à Chumphon par le train omnibus, pour nous faire une idée un peu juste là bas. Nous voudrions louer un simple bungalow pendant quelques jours, mais il n'y a que des resorts. Les écogites qu'on trouve sur internet sont des trucs de bobos hors de prix. C'est un peu agaçant, et les offices de tourisme sont très dirigistes ... il y a un brin d'autorité dans les voyages et le tourisme en Thaïlande qui a vite fait de vous coller une étiquette peu flatteuse et très inconfortable ... enfin, y'a pire malheur comme on dit.

 

la photo des bungalows, pour parfaire le tableau

leçon de géo avec Ambroise : les points cardinaux, le matin même avait lieu l'exercice d'application avec le lever de soleil sur la mer. coté golfe de Thaïlande, on voit le lever du soleil, et coté mer d'Adaman, 100km plus loin le coucher du soleil ! Prochaine leçon à Ko Phayam... 

 

 

Nos hôtels en Thaïlande

Bangkok : BOSSOTEL : 60€ la chambre de 2 personnes. Résa AGODA. Bien placé pour les transports et les commerces (Métro TAKSIN, proche de l’embarcadère, une piscine toute petite mais bienvenue, tous services payants, petit déjeuner très bien, un peu bruyant. On peut sans doute trouver moins cher, mais bien pour quelques jours de transit et de visites.

 

Nous essaierons un autre quartier pour notre prochain passage à BKK.  

 

Sukkotai : Ban Thai Guesthouse. Resa AGODA. Très économique : 9 USD la chambre. Très bon accueil, des services de transport et laundry (50 baths le kg). Pb : très bruyant car les cloisons sont en bambou ou en bois. Voyageurs très sympas et près à partager bonnes adresses et bon tuyaux. Proche des bars et autres guesthouse.

 

Chiang Mai : Top North Guesthouse. Ne pas confondre avec Top North Hotel. Hotel non recommandable :  fréquenté par des hommes qui sont là pour une certaine forme de tourisme. Nous nous y sommes installés car notre chambre était très économique : toute la famille pour 700 baths (18€) la nuit, sans petit déj, et parce qu’il y avait de l’espace et du calme, nécessaire pour les devoirs des enfants. Débit WiFi mauvais.

 

Chiang Mai n’est pas très cher, il y a beaucoup de concurrence sur le tourisme, donc on peut négocier (il faut négocier d’ailleurs) les taxis et les excursions. De notre expérience, les chambres ne se négocient pas beaucoup, mais on peut sans pb faire dormir deux enfants dans un même lit, ils n’exigent pas de mettre de lit supplémentaire. Toutefois, l’ambiance piège à touristes est très marquée et assez désagréable. On ne ressent plus cela au marché de nuit, où c’est l’acheteur qui fixe son prix. C’est très sympa, et on peut laisser libre court à ses ambitions de négociateur, ça marche, dans la bonne humeur, et c’est très amusant.

 

 Ayuthaya : Ban Lotus Guesthouse. Super bonne adresse. Voir Lonely Planet. Réserver à l’avance ou bien arriver le matin avant 11h. Jolie maison, jolies chambres, joli jardin, location de vélos, par très loin des ruines, mais se trouve dans un grand boulevard donc il vaut mieux prévoir des taxis. La maison est au calme au fond du jardin, et l’accueil est adorable. Les enfants ont travaillé dans la sérénité . Nous ne sommes restés que deux jours car Ayuthaya se visite relativement vite, et nous devions partir. Mais on peut y rester tranquilles plusieurs jours pour se reposer.

 

De plus, séjourner à Ayuthaya est pratique si on quitte la Thailande par l’aéroport de Don Muang, accessible en train (il y a un arrêt à l’aéroport sur la ligne train BKK Chiang Mai).

 

Réserver par AGODA a beaucoup d’avantages : on paie en Euros, on peut bénéficier de tarifs intéressants, et surtout, pour une famille de 3 enfants, il n’est pas nécessaire de demander un lit supplémentaire. Il ne faut d’ailleurs surtout pas le faire. Au Bossotel à Bangkok, la femme de chambre nous a apporté un matelas supplémentaire et l’hôtel n’a rien fait payer. Au pire ils rajoutent le prix du lit supplémentaire, en général moins cher que sur Agoda. Et surtout, quand on débarque avec ses enfants, c’est beaucoup plus facile de négocier un petit lit pour le petit dernier, qui fait son plus beau sourire au milieu de ses taches de rousseur. (après trois jours l’hôtelier aura plutôt envie de le mettre dehors, mais c’est une autre affaire…)

 

Chiang Mai nous a plu.

Malgré la horde de touristes c'est une ville pleine de saveurs et d'aspects différents. Le night bazaar, l'ouest de la vieille ville , la montagne du Doi Suthep nous ont offert quelques visages très différents sur les thaïs et le monde asiatique. Au Doi Suthep, la montagne sacrée affluent plus d'asiatiques bouddhiste que d'occidentaux. Ce temple n'a pas la solennité des églises, le sens du sacré semble être différent de ce qu'on connaît, plus individuel, et jamais imposant pour le visiteur. On y parle, on tape sur les gongs, on fait sonner les cloches... C'est un endroit où on s'exprime.  

Dans les montagnes au nord de Chiang Mai, nous avons tenté le petit "safari tour", pour approcher les éléphants. C'est très touchant et très impressionnant. Un vrai pincement au cœur quand même quand on voit le show de ces animaux qui seraient mieux dans la forêt, mais quand on sait qu'à l'état sauvage ils sont braconnés, on se demande ce qu'il vaut mieux : des réserves ou leur fin irrémédiable. Il existe des programmes et des visites de bonne qualité, c'est à dire qui tentent de conserver leur "dignité" à ces animaux. Certains vous diront qu'en Thaïlande, ils sont rares...

La grande rencontre restera la rencontre avec les tigres. Nous y allions avec quelques craintes également, mais les tigres qui vivent dans ce centre semblent bien traités, ils y naissent, certes, loin de leur milieu naturel, mais ils y sont élevés en société, et vivent avec leurs congénères. Les visiteurs peuvent entrer dans les cages et les caresser, jouer avec les petits tigrons, un peu moins avec les adules. A un mois ils font la taille d'un matou de gouttière. Même les bébés tigres on des réflexes au 1/1000... Et à partir de quatre mois, il vous mettent par terre d'un coup de patte.

Pour le coté pratique de la ville, pour y passer un bon séjour, nous recommanderions de réserver à l'avance une guesthouse simple dans un soi tranquille. Il est inutile de chercher le confort international ici, les hôtels sont assez moches pour nos gammes de prix, rivalisent de mauvais goût et d'attrape gogos.

Il faut aussi renoncer à voyager à la française, le nez en l'air, en espérant dénicher des trouvailles en quelques coups d'œil. Ici il faut du temps, et on ne sort pas de sentiers battus. 

Et surtout, ne pas croire que les thaïs ont compris votre demande. C'est bien vrai, ils répondent toujours par l'affirmative, c'est le signe qu'ils ont une idée, mais pas forcément la vôtre. Donc méfiance. Après quelques mauvaises compréhensions sur les prix des transports notamment, nous avons pris l'habitude de repréciser 4 fois, (quitte à prendre son temps, allons-y), le prix total, et pourquoi pas avec une calculette ou un bout de papier.   

Inutile également de tenter de sortir des sentiers battus. Toutes les excursions proposées se ressemblent. Il doit y avoir une ou deux agences qui distribuent leur produit partout dans la ville. Une fois qu'on a joué au touriste bonne pâte avec l'un des revendeurs, on peut espérer qu'ils vous proposent la deuxième fois un prix à peu près normal (entendu prix du touriste qui ne se fait plus avoir, à 5 fois celui du touriste novice).