16 juin - traversée en ferry de Java vers Bali

Le zoo de Singapour est paraît-il un des plus beaux du monde. C'est en tout cas le plus que nous ayons vu. Les animaux sont apparemment très bien traités, des efforts sont faits pour les faire vivre dans un environnement qui leur convient. Il y a beaucoup d'espèces tropicales. Les girafes, wolverines, et l'ours ne sont manifestement pas d'ici. L'ours polaire n'est pas vraiment dans son élément, mais... il a la "Clim", une tanière réfrigérée à 0°.

Ce zoo est très beau, on admire, encore et encore. Les singes sont les grandes stars du lieu, on peut le comprendre, et des espaces de forêts sont mis en place pour les laisser en semi liberté à certains moments.

les nasiques (singes "proboscis"), sont très présents à Bornéo. Nous avons surtout pu les admirer au zoo, car à Bornéo, malgré nos efforts après des heures de marche au parc national de Bako, nous n'avons vu que des branches bouger de loin... Comme dirait un certain, "nous vivons une époque moderne", où on admire mieux la faune et la flore dans un parc que dans la nature...

le nasique mâle

bébé nasique (le nez n'a pas encore poussé)

et madame nasique (le nez est beaucoup plus fin !)

  

 

 

 

 

 

 

 

 

15 juin - lac du cratère du Kawa Ijen. Le joli petit lac au fond est un lac d'acide sulfurique

 

14 juin - lever du soleil (avant le lever de brume) sur le volcan Bromo et sur la mer de sable. Au premier plan, le gunung batok, le gunung bromo (celui qui est ouvert et qui fume), le gunung kursi, et le gunung cemeru qui est le point culminant de java. (après tous ces gunung, on suppose que gunung signifie volcan...)

Singapour nous a énormément plu. On l'avait imaginée moderne, fluide, hi-tech.  C'est un peu une ville laboratoire de tous les idéaux urbanistiques :  logement, circulation maîtrisée, transports en commun, espaces verts, commerces, services,  information, arts, vie collective, respect des minorités, gestion des déchets, énergies, prouesses architecturales...tout est pensé. Même le consensus social, un paradoxe, est pensé : pas de tolérance pour l'intolérance...(!?)

Trop pensé, diront certains. Nous n'avons pas entendu ceux qui vivent là-bas s'en plaindre...

Le luxe, un peu insolent par endroits, ainsi que certaines attitudes autoritaires qui rejaillissent à certains moments (le chauffeur de bus très sévère à l'idée qu'on mange dans son bus... par exemple) pourraient gâcher le rêve de certains. 

Mais c'est un émerveillement, tout est conçu pour être facile, pratique, linéaire. Et partout la nature est présente. Certaines zones sont entièrement protégées (les zones de réserves d'eau, qui abritent des animaux sauvages en liberté), d'autres sont complètement façonnées à l'idée d'une nature idéale. La proximité de la mer ajoute à l'impression de liberté qu'on trouve dans cette ville.

C'est à voir, vraiment. Encore une fois, ça change de nos villes qui étouffent sous leur histoire et leurs principes. Sans doute que les dirigeants n'ont hésité, il y a quelques années, à raser entièrement des quartiers trop vétustes, à percer des avenues, à investir très cher dans des logements, à faire de nombreux paris qui ont été sans doute gagnés. Rappelons qu'en 62, il n'y avait rien qu'un port, un quartier chinois, et un potentiel.

Et c'est parti pour la Ville!

l'hôtel Marina Bay Sands et le quartier,

 

et les Marina Bay Gardens avec les immenses serres recréant un écosystème complet de la forêt tropicale humide. Une merveille.