ça chauffe un peu dans la chaumière. L'automne arrive et autour du feu, ça ne ressemble plus à rien de ce qu'on a l'habitude de faire en cette saison. Les sacs sont étalés au sol pour la nième revue de paquetage, les guides passent de canapé en bureau en table de nuit. Ils s'entraînent.

J -49, autant dire qu'il n'est plus temps de traîner. Les derniers préparatifs en ces longs week-ends de novembre portent sur les visas pour la Birmanie, les réservation des premiers jours en Thailande, les vols pour la Birmanie.

Le parcours est désormais fixé pour le mois 1 : nous arrivons à Bangkok, passons 15 jours dans le nord Thaïlande et repassons par Bangkok pour partir à Rangoon. Le retour à Bangkok se fera par Mandalay. Nous avons mis de coté l'option passage de frontières par la terre à Mae Sot pour l'aller et Tachileik pour le retour vers la Thaïlande, par manque d'informations et aussi parce que le visa Birmanie s'obtient avec... un numéro de vol notamment.

Prochaine étape : finir la garde robe et la trousse de médicaments, résilier les abonnements téléphoniques, organiser notre absence de la maison, continuer de prendre des infos, bons plans etc ...  un peu tout à la fois en fait.

A la question : "vous faites comment pour le palud " ? je répondais jusqu'à la semaine dernière :

"on évitera de se frotter aux stique-mous". Fastoche....

Depuis que le médecin de l'ISBA m'a emmenée voir le site "Fit for Travel" j'ai quelque peu changé d'avis, car en fait, si on veut aller en Asie sans les stique-mous, et bien il faut aller à Bali-Gros du Roi, et ne pas quitter les zones d'hotels. Dans ce cas pas de souci.

Ce site répertorie les zones impaludées : tous les endroits intéressants, puisqu'en fait le moustique à palud n'aime pas les touristes.

Quelle est alors la solution : là encore, le médecin de l'ISBA, qui a le sens de l'aventure, nous conseille de sortir en "Scaphandre" si on veut aller en Indonésie, remonter le Mékong, marcher dans le nord Vietnam, se perdre autour d'Angkor ...

Sachant que les traitements préventifs ne peuvent pas se prendre sur une période supérieure à trois mois et qu'ils sont hors de prix, et qu'il sont insupportables, il n'y a qu'une solution en effet :

- Il sera nécessaire de partir avec une prescription de Malarone, à titre préventif et/ou curatif. C'est à dire que forts de cette prescription, nous pourrons soit en prendre avant de nous rendre dans la zone en question, si on nous confirme qu'elle est dangereuse, soit nous en administrer si les fièvres sont douteuses. Dans ces pays, il faut comprendre qu'une fièvre est douteuse dès que c'est une fièvre tout court.

- les protections vestimentaires sont absoluments nécessaires, et pour cela, nous avons rassemblé moustiquaires, produits répulsifs pour imprégner les vêtements, vêtements à manches longues, chaussettes montantes. Vu qu'ils piquent la nuit, interdiction de dormir torse-nu. Et si on veut faire pipi la nuit me demande Léopoldine? ... ah ben oui, ça je sais pas! on se garde la réponse pour là-bas.

- les sprays anti-moustiques à palud. Il en existe au vieux campeur. (s'il a réussi à veillir ce vieux campeur c'est qu'il a survécu à tout ça! costaud ce vieux campeur...)

Denière info sur la malarone : le générique de la malarone est sorti chez Mylan début décembre. Elle est distribuée et arrivée en pharmacie ce we (7 décembre). Nous l'avons trouvée à 11,90€. Pour ceux qui ont besoin, on vous dira où.  Nous avons aussi entendu parler du COATREM, anti paludéen distribué par Novartis, beaucoup moins cher car autour de 6€, apparemment très bien toléré, mais renseignement pris, il semble qu'il ne soit pas distribué en pharmacie.  Je ne l'ai trouvé que dans les kits malaria fournis aux expatriés et professionnels voyageant à l'étranger (tests rapides de chez biosynex et traitement curatif).

Jeudi 10 octobre une bénévole d'Enfants du Mékong est venue dans ma classe pour parler des enfants d'Asie qui ont besoin d'aide. Au début, elle nous a montré un film de 13 minutes... C'était très intéressant ! Ensuite, nous avons parlé de ce nous avons vu, et posé beaucoup de questions.

Jeudi 10 octobre, les copains de l’école ont fait connaissance avec notre projet de voyage, et avec l’association Enfants Du Mékong dont la déléguée régionale pour le Rhône est venue présenter l’action dans les classes de CP CE1, et CM1 CM2. Le journaliste du progrès était même là. Les instituteurs ont accepté de donner une matinée pour ce temps de rencontre et initier les échanges.

L'Histoire de Na-Li, petite fille thailandaise recueillie par EDM et sauvée in extremis d'une vie de malheur a d'abord beaucoup ému les enfants, puis lorsqu'ils ont vu ses lettres à sa marraine, ils ont été étonnés de la gaîté des dessins, des paillettes et des gommettes, des photos souriantes, de l'alphabet apparemment sans queue ni tête. Na-Li a été pour quelques instants, une petite fille pas si loin des petites filles de la classe.

 Ambroise et Léopoldine ont pu approcher cette première réalité de leur voyage entre leurs copains et EDM. 

Les tonnes de questions des élèves, leur émotion réelle à la vue du petit film de présentation, et leur enthousiasme pour le parrainage ont été un beau moment de partage, et ont je pense sonné le top départ dans leur tête.

Projet pour un voyage au long cours en famille

Asie du sud-est  2014

  « D’autres enfances, un seul monde pour demain ».

Objectifs :  Un voyage, en famille, sacs au dos, de janvier à juillet 2014 , pour découvrir avec nos enfants et avec leur yeux, d’autres enfances, d’autres écoles, d’autres vies, d’autres cultures.

Les voyageurs : Etienne 43 ans, Charlotte 39 ans, Constant 12 ans, Léopoldine 9 ans, Ambroise 6 ans

Itinéraire : en sept mois : Birmanie, Thaïlande, Cambodge, Laos, Vietnam, Singapour, Malaisie, Indonésie.

 Depuis 2012 nous préparons activement cette aventure, pour un projet que nous souhaitons « de voyage et de vie », tourné en particulier vers l’enfance et l’école.

Pour cela, nous avons travaillé en 2012 et en 2013 pour nous adosser à l’association Enfants du Mékong que nous avons découverte grâce à bioMérieux et à la famille Mérieux, afin de leur proposer notre participation, car nous avons la conviction que nous pouvons créer des ponts entre leur activité et le sens de notre projet.

Ce pont avec l’association Enfants du Mékong va consister en des actions de communication, et du support matériel.

Communiquer sur cette association :

Les directeurs et enseignants des établissements scolaires de nos enfants se sont montrés enthousiastes et porteurs. Le début de l’année scolaire 2013/2014 sera l’occasion de tisser en classe, les premiers fils qui feront la trame de notre voyage :

 -        Les écoles de Saint-Lager (69), et le collège Saint-Joseph (01) accueilleront les bénévoles de l’association pour des présentations de leur activité et des centres EDM.

-        Les classes de CE1, CM2 (Saint-Lager) créeront un support de présentation de leur école, vie en France, album… , à utiliser comme carte de visite dans les écoles (ou autres) que nous visiterons,

-        Encore à bâtir avec la classe de 4^ème du collège.

Support matériel :

-        L’association EDM a été présentée et sélectionnée pour la journée « powerday » (journée de mise à disposition de consultants pour une action caritative) de la société « KurtSalmon » (employeur Etienne Vendeville)

 -        Partager le quotidien des enfants de là-bas : nous séjournerons sur un centre d’EDM, (classe de maternelles de Banteay Shmar – Cambogde) pour apporter support matériel, bras, animation, encadrement des enfants, pendant 3 semaines,

 Comment

Le voyage sera bien sur l’occasion d’une découverte du monde plus générale, et nous voulons poster régulièrement des reportages, en partie à destination des établissements scolaires (reportages, photos, vidéos, ou sons), sur des thèmes choisis par les enfants et publiés sur notre blog. (l’école, la cuisine, les jeux, les transports, les loisirs, la religion, les métiers des parents, les familles, la vie à la maison, les fratries, les vêtements, les animaux de compagnie…)

Nous prospectons d’autres canaux de communication, qui seront activés pendant le voyage et à notre retour.

Regarder et écouter  , bouleverser les habitudes, admirer et rêver, jouer aux reporters, , apprendre en vrai, et revenir grandi…