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Nous sommes au Laos, à Luang Prabang. Ici, pendant une semaine, tout le monde s’arrose pour fêter le nouvel an Laotiens. Cette année, les journées les plus importantes sont le 14, 15, et le 16 avril. Il y a un jour où les gens rangent leur maison, un jour où ils défilent en costumes et un jour de repos.
Hier, le 15, nous avons participé à une géante bataille d’eau ! Ça m’a fait bien rire quand je me suis prise trois seaux d’eau sur la tête… Impossible de rester sec, même les policiers sont trempés !
Quand le défilé a commencé, des dames ont préparé, dans une bassine, de l’eau où flottaient des fleurs oranges qu’elles ont jetées sur des moines. Des dames ont défilé avec de magnifiques costumes traditionnels, elles étaient très belles.
Pour le troisième jour, les portes ont été décorées avec ce cornet de feuilles dans des feuilles de palme. Même notre chambre a été décorée.
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Nous sommes à Luang Prabang, c’est le nouvel an lao.
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Tout le monde s’arrose et c’est tout mouillé sur la route.
J’ai bien mouillé les policiers, les laotiens et les touristes.
Je me suis bien amusé et les laotiens sont gentils. Je remplissais mon pistolet à eau dans une fontaine, l’eau était glacée.
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Après Phnom Penh, Vientiane, puis Luang Prabang, nous avançons dans les souvenirs et les traces de la France coloniale. Phnom Penh est une ville passionnante, agréable, malgré une circulation dense et un climat étouffant. On y sent des souvenirs de la présence de la France, certains bâtiments, certains noms français sont très évocateurs.
Arrivés à Vientiane au Laos, nous ressentons encore plus fortement les traces françaises, suivant à l'odeur les cafés et boulangeries, tentés comme des abeilles après avoir été sevrés quelques mois.
Mais tout cela n'est rien à coté de Luang Prabang. Ici, toute la ville dit sa fierté de son passé. La ville est très soignée, propre, les bâtiments sont restaurés, le bois est partout, et le blanc des murs donne à tout ça une luminosité très forte. Pas question d'effacer les souvenirs de la France. Bon, il y a bien des arguments touristiques à cela, mais lorsque les personnes agées nous abordent pour bavarder dans la rue, nous sentons beaucoup de bienveillance et de fierté. C'est léger, plein de gentillesse, pas une once de revendication. Alors que nous abordons les chapitres de la colonisation et de la décolonisation en histoire avec Constant et Léopoldine, nous avons de quoi parler.... Comparer ce que nous lisons des programmes scolaires, et ce que nous entendons de la bouche des Laos que nous croisons est étonnant. Les enfants se font leur opinion...
Portrait du "boss" de notre guesthouse. Plus loin, les palmes académiques accordées à son épouse.
Les écoles du centre ville comportent des "classes bilingues" en français, et beaucoup de personnes âgées parlent le français. Ils viennent nous parler, c'est assez émouvant, ils sont fiers de pouvoir nous parler facilement de leur pays et d'échanger. Parler français est aussi , pour eux, un certain signe d'appartenance à une époque et à une société qu'ils ne rejettent manifestement pas...
quelques vues du Mékong
des galettes de riz mises à sécher
1ères "éclaboussades" en l'honneur du nouvel an Lao.
Nos enfants ont leur carabine à eau accrochée au sac depuis 3 jours, prêts à riposter. lls attendent cela depuis ... au moins 2 mois
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la fête au centre de Sisophon, pour fêter l'arrivée des vacances et du nouvel an khmer
les officiels (maires, gouverneur de la province, directeur du lycée...)
la danse qui consiste à faire des tours de drapeaux en dansant
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