D’où vient la noix de cajou ?

 

Nous sommes sur l’île de Koh Pha Yam, au sud de la Thaïlande. J’ai vu pleins d’arbres avec des fruits jaunes ou rouges. J’ai appris que cet arbre est un anacardier, je vais donc vous en parler.

 

 

 

L’anacardier est un arbre qui pousse dans des climats chauds et humides. Il n’aime que les sols friables, et ne pousse jamais dans ceux qui sont trop durs. Il aime l’eau, s’est pour ça qu’on en trouve beaucoup dans les forêts tropicales humides.

 

 

Il fait la taille d’un cerisier, et a des feuilles épaisses. L’anacardier a un fruit, la noix de cajou, et un faux fruit, la pomme de cajou, qui ressemble à un poivron. La pomme de cajou est accrochée à  l’arbre et le fruit est relié au faux fruit.

 

 

 

la fleur de l'anacardier

 

 

Pour récolter noix de cajou, il faut que la pomme de cajou soit de couleur jaune ou rouge. On décroche le fruit du faux fruit. Ensuite, on s’occupe de la noix de cajou qui a deux coques, une verte et une autre, qui est marron-grise. On la met donc dans de la vapeur d’eau à 125° pour enlever la première couche. Une fois terminée, on la passe au four pour faire sécher la deuxième coque. On peut la casser à la main. Grâce à ça, on enlève les deux coquilles mais aussi un produit gras et toxique qui se trouve entre les deux coques. On fait griller la noix de cajou et voilà, elle est prête à aller dans notre assiette !   

 

 

 

En Thaïlande, il y a pleins de plats avec des noix de cajou, ils en mettent dans la sauce du poulet, ça donne du goût ! J’ai même appris à le dire en Anglais : cashew nut.

 

Peut-être que dans votre apéritif, vous aurez des noix de cajou qui viennent de Koh Pah Yam…  

 

comptine choisie par Ambroise, en auto dictée

 

Bain de soleil.

 La salle de bain est fermée à clef

 Le soleil entre par la fenêtre

 Et il se baigne dans la baignoire

 Et il se frotte avec le savon

Et le savon pleure

 Il a du soleil dans l’œil.

 

Jacques Prévert

 

 

Thaïlande - 17 février - quelques moments compliqués...

15 février

Nous sommes arrivés sur la côte ouest , de l'autre coté de la Thaïlande, celui où on voit le coucher du soleil sur la mer d'Adaman. Pour y aller, nous avons réussi à utiliser le simple train et le simple bus, et non des vans privés comme toutes les agences soi-disant d'information nous poussaient à le faire. Et le transfert s'est super bien passé.

C'est un peu le parcours du combattant pour rejoindre son île, chacun cherchant son île de paradis. Ko Phayam est une petite île très agréable, mais inutile d'espérer sentir les saveurs de la Thaïlande ici. Notre environnement est quasi entièrement occidental, dans l'ensemble plutôt sympathique, familial. Nous avons fait l'impasse sur Ko Samui, Ko Phi Phi ou Ko Lanta, ce n'était pas pour nous.

Il y a ici quelques vieux hippies franchement marrants. Voyez un peu sur quoi on est tombés hier soir en marchant sur la plage...

le bar hippie version robinson, on s'attend à voir surgir un ancêtre barbu...  

L'île est couverte de forêt, c'est très beau. On s'installe ici pour plusieurs jours, et essaierons d'aller faire de la plongée au masque et tuba aux îles Surin, à quelques dizaines de km d'ici.

Les enfants ont du mal à faire leurs devoirs alors qu'il y a vraiment rien d'autre que la plage. Moi personnellement, la plage à perte de vue me donne plutôt envie de faire plein d'autres activités que la plage, mais je ne dois pas être normale... Il fait très chaud, et cela ralentit un peu les cerveaux.

Quelques photos de la forêt, des plages.

 

 

Léopoldine-Jane

 

... restée accrochée à des lianes pleines d'épines

 

 

Sur la plage nous avons vu des "Calaos Pie", ils ont un double bec jaune, leurs ailes blanches et jaunes et leur cri à la fois rauque et aigu. Ils font beaucoup de mouvement dans les arbres, mais sont difficiles à voir, admirez leur art du camouflage...

 

 

 

 

un petit vendeville qui trotte encore

 

un crabe qui ne trotte plus parce qu'il a rencontré Léopoldine

inspiration au soleil couchant...

Obtenir des Kyats :

Une des questions qui revient le plus est celle du change pour obtenir des Kyaths. Quel taux et où ?

Nous nous sommes préparés en venant avec nos dollars USD impeccable comme l'exige la coutume locale. Ici il est impensable de régler avec des dollars usagés, le billet doit être neuf non corné et le moment du paiement est toujours un petit cérémonial.

En janvier 2013, lors de notre préparation, d'anciens baroudeurs nous avaient parlé d'un ou deux guichets automatiques de banque à Rangoon, le change continuant à se faire dans les hôtels et dans les boutiques de rue mais en précisant que cela changeait vite.

Aujourd'hui vous trouverez dans chaque grande ville des zones touristiques des distributeurs automatiques de banque pour Visa et Mastercard (KZB bank étant le plus répandu). Les retraits sont plafonnés à 300 000 Kyats avec une commission forfaitaire de retrait de 5 000 kyats. 

Pour ceux qui souhaitent échanger des devises, il faut savoir que les grosses coupures restent toujours plus avantageuses concernant les taux de change ; plus les coupures sont grosses plus le taux est favorable.

(ex : 100 USD = 982 Kyats, 20 USD = 950 Kyats) sur des grosses sommes cela fait la différence !

 

Les taxes sur les repas :

Pour ceux qui vont resto et qui veulent s'éviter des sueurs froides en fin de repas car n'ayant plus un kyat sur eux, il faut savoir qu'il faut toujours prévoir une rallonge à la facture totale que vous aurez calculer sur le prix des plats indiqués sur le menu.  En effet il faut prévoir des taxes de services et de gouvernement qui ne sont pas toujours indiquées sur les menus et qui sont variables selon les établissements : 10% pour la TVA et 5% pour le gouvernement le plus souvent.