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Chiang Mai nous a plu.
Malgré la horde de touristes c'est une ville pleine de saveurs et d'aspects différents. Le night bazaar, l'ouest de la vieille ville , la montagne du Doi Suthep nous ont offert quelques visages très différents sur les thaïs et le monde asiatique. Au Doi Suthep, la montagne sacrée affluent plus d'asiatiques bouddhiste que d'occidentaux. Ce temple n'a pas la solennité des églises, le sens du sacré semble être différent de ce qu'on connaît, plus individuel, et jamais imposant pour le visiteur. On y parle, on tape sur les gongs, on fait sonner les cloches... C'est un endroit où on s'exprime.
Dans les montagnes au nord de Chiang Mai, nous avons tenté le petit "safari tour", pour approcher les éléphants. C'est très touchant et très impressionnant. Un vrai pincement au cœur quand même quand on voit le show de ces animaux qui seraient mieux dans la forêt, mais quand on sait qu'à l'état sauvage ils sont braconnés, on se demande ce qu'il vaut mieux : des réserves ou leur fin irrémédiable. Il existe des programmes et des visites de bonne qualité, c'est à dire qui tentent de conserver leur "dignité" à ces animaux. Certains vous diront qu'en Thaïlande, ils sont rares...
La grande rencontre restera la rencontre avec les tigres. Nous y allions avec quelques craintes également, mais les tigres qui vivent dans ce centre semblent bien traités, ils y naissent, certes, loin de leur milieu naturel, mais ils y sont élevés en société, et vivent avec leurs congénères. Les visiteurs peuvent entrer dans les cages et les caresser, jouer avec les petits tigrons, un peu moins avec les adules. A un mois ils font la taille d'un matou de gouttière. Même les bébés tigres on des réflexes au 1/1000... Et à partir de quatre mois, il vous mettent par terre d'un coup de patte.
Pour le coté pratique de la ville, pour y passer un bon séjour, nous recommanderions de réserver à l'avance une guesthouse simple dans un soi tranquille. Il est inutile de chercher le confort international ici, les hôtels sont assez moches pour nos gammes de prix, rivalisent de mauvais goût et d'attrape gogos.
Il faut aussi renoncer à voyager à la française, le nez en l'air, en espérant dénicher des trouvailles en quelques coups d'œil. Ici il faut du temps, et on ne sort pas de sentiers battus.
Et surtout, ne pas croire que les thaïs ont compris votre demande. C'est bien vrai, ils répondent toujours par l'affirmative, c'est le signe qu'ils ont une idée, mais pas forcément la vôtre. Donc méfiance. Après quelques mauvaises compréhensions sur les prix des transports notamment, nous avons pris l'habitude de repréciser 4 fois, (quitte à prendre son temps, allons-y), le prix total, et pourquoi pas avec une calculette ou un bout de papier.
Inutile également de tenter de sortir des sentiers battus. Toutes les excursions proposées se ressemblent. Il doit y avoir une ou deux agences qui distribuent leur produit partout dans la ville. Une fois qu'on a joué au touriste bonne pâte avec l'un des revendeurs, on peut espérer qu'ils vous proposent la deuxième fois un prix à peu près normal (entendu prix du touriste qui ne se fait plus avoir, à 5 fois celui du touriste novice).
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Nous avons eu le joie de croiser la route de la famille Faure, et de passer quelques heures avec eux. Leur route est longue puisqu'ils sont en voyage pour deux ans et demie avec leur quatre enfants. Toute cette petite bande sillonne la terre en étant partie de France, en avril 2013. Ils arrivent du sud de la Thaïlande, après être passés en Indonésie et en Malaysie. Nous avons pris des conseils précieux, et avons donné nos petits tuyaux sur Chiang Mai. Et surtout, nous avons passé un excellent moment, à écouter leur récits sur l'Iran, et d'autres contrées lointaines, et échanger sur les découvertes, les motivations, les plaisirs du voyage...
C'est aussi très riche pour les enfants, qui gagnent quelques copains pour les parties de Uno et Dooble.
Nos chemins se croiseront, on l'espère, plus longuement au Cambodge ou au Laos puisqu'ils remontent vers la Chine à partir du Cambodge.
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Le Wat Phra That Doi Suthep est un sanctuaire bouddhiste dans les montagnes sacrées des environs de Chiang Mai. Dans ces montagnes, il y a des petites tribus, les hmong, y vivent encore mais sont envahies par les touristes.
Pour atteindre ce lieu, Nous avons pris un taxi qui nous a amenés en bas d’un parc, et nous sommes montés jusqu’en haut par les 306 marches joliment décorées.
Une fois que nous étions arrivés en haut, tout le temple était entouré de grosses cloches que les gens font sonner avec un bout de bois, ça fait un bruit de la mort. Il y a aussi des gros gongs dans lesquels on donne des coups de poing.
Il y a aussi pleins de buddha tout autour du temple, entourés de « tip box » ( boites à offrandes ) pleines à moitié.
Le long d’un pilier il y avait les règles à respecter quand on est à côté des buddha, comme toujours tenir sa tête en dessous de celle de celui-ci. Le problème est que les buddha font 1m50 de haut et que ce lieu est bourré de touristes européens de plus de 1m 70.
Au départ cette règle devait leur sembler simple, pour eux dont la taille moyenne ne doit pas dépasser les 1m55.
Bref c’était un endroit très agréable, avec une vue sur Chiang Mai très belle.
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Une journée extraordinaire
Jeudi 9 janvier était une journée très particulière... Nous sommes montés sur des éléphants ! Où ? Au nord de Chiang Mai, dans la montagne, là où il y a de la forêt tropicale. Au tout début, nous sommes montés sur un bateau fait avec des bambous. La rivière était si jolie avec les arbres qui pendaient au-dessus de l’eau ! Parfois, on pouvait entendre le cri d’un oiseau inconnu…
Ensuite, nous avons fait une petite balade dans une charrette tirée par des buffles.
Puis, nous sommes allés manger dans une sorte de cantine publique en moins de 10 minutes ! Enfin se « pique-nique » terminé, nous arrivons au centre ou se trouvaient les éléphants… Ces grandes bêtes mesuraient facilement 2m50 !
Papa, moi et Ambroise, sommes montés sur un de ces grands animaux et maman et Constant sur un autre.
À des moments, il fallait bien se tenir aux barres de fer qui entouraient notre banquette car notre compagnon traversait des grands trous dans le sol ! Après 10 minutes de marche, nos éléphants ont marchés dans une rivière… Nous leurs avons même donnés des bananes !
Après cette promenade terminée, nous avons assistés à un spectacle que certain éléphants avaient préparés.
Ils faisaient tournés un cerceau autour de leur trompe, jouaient de l’harmonica, dansaient sur leurs pattes arrières… Et le pire, c’est que deux éléphanteaux ont fait un concours de dessin peint uniquement avec leur trompe ! Bref, tout ça était vraiment génial !
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